« Jardin (Pascal), écrivain, auteur de films. Né le 14 mai 1934 à Paris. Fils de Jean Jardin, diplomate puis banquier, et de Mme, née Simone Duchesse. Marié en premières noces à Mlle Claudine Fayard (deux enfants, Nathalie, Emmanuel) et en secondes noces, le 3 décembre1964, à Mlle Stéphanie Sauvage (deux enfants, Alexandre, Frédéric). Etudes : cours privés par précepteurs, dont Jean Giraudoux et Raymond Abellio. Carrière : ouvrier papetier, chauffeur de taxi, puis vendeur de cartes de crédit (1952-1958). Journaliste à l'Aurore (1959). Assistant-metteur en scène de Marc Allégret (1960). Dialoguiste d'une centaine de films, dont Classe tous risques (1959), le Tonnerre de Dieu (1965), la série des Angélique, Marquise des Anges (1964-1968), Compartiment tueurs (1964), le Chat (1971), la Veuve Couderc (1971), le Train (1973), la Race des seigneurs (1974) etc. ¼uvres : la Guerre à neuf ans (récit, 1971). Toupie la rage (roman, 1972). Guerre après guerre (récit, 1973). Adresse : 95 rue de la Faisanderie, 75116 Paris. » Tel est le bilan qu'en 1975, Pascal Jardin traçait, pour le Who's who, de sa carrière et de sa vie. Mort prématurément d'un cancer le 31 juillet 1980, il n'avait que cinq années à vivre, et quelques ½uvres à produire : au cinéma, le Vieux fusil, avec Robert Enrico (1975), Sale rêveur, avec Jean-Marie Périer (1977), la Cage (1977), le Toubib (1979) en littérature, Je te reparlerai d'amour (roman, 1975), Comment avant (comédie, 1976), le Nain jaune (récit, 1978), la Bête à bon Dieu (récit, 1980). Mais dans cette notice insolite, l'essentiel, déjà, était dit : la place du père, la place des femmes, la formation autodidacte, le goût de la provocation, le parisianisme mondain, la veine populaire, l'ambition littéraire, la nostalgie du passé, l'appétit de modernité.