Pierre Dominique fut d'abord un médecin. Il achevait ses études quand la première guerre le prit. Médecin de bataillon. Occident et Orient. Blessures. Citations. La guerre finie il se jeta dans la littérature et le journalisme. Prix Balzac avec son premier roman, Notre Dame de la Sagesse, chez Grasset. Dès lors, ce sont des romans, des nouvelles, des reportages dans toute l'Europe, en Russie, en Sibérie, au Turkestan. Journaliste, il écrit dans plusieurs journaux de combat. En 1930, il aborde pour la première fois, l'histoire avec la Commune. Rédacteur en chef du quotidien la République, il poursuit, avant la dernière guerre, des campagnes acharnées où il révèle ses qualités de pamphlétaire. Durant la guerre, il dirige l'Office français d'information. Après la guerre, il abandonne le roman et s'en tient à l'histoire. Deux biographies : Clemenceau et Léon Daudet. Une étude sur ses maîtres, les polémistes français depuis 1789, et toute une série de livres sur les insurrections ou les coups d'État. En même temps, il continue dans Rivarol et les Écrits de Paris ses campagnes politiques. Sans ménagement, mais avec l'humeur égale qui est celle des pamphlétaires de nature et de vocation. La Commune de Paris qui pourrait se dire aussi les Deux Sièges de Paris (1870-71) est son dernier écrit.