De 1952 à 1958 se jouent des parties décisives, dont l'avenir de la France est l'enjeu. De 1952 à 1954, la France semble à son apogée. Le niveau de vie y progresse régulièrement, l'agitation sociale y est presque nulle, les caisses de l'Etat sont pleines. Lorsque Mendès France arrive au pouvoir, il suscite des espoirs que personne, depuis la Libération, n'a su faire naître. Après la chute de son gouvernement, son action trouve un prolongement dans l'apparition d'un véritable courant d'opinion, le "mendésisme".
Ce raisonnement dissimulait des trous d'ombre : la guerre d'Indochine, certes, se termine. Les crises tunisienne et marocaine semblent résolues et montrer que l'inéluctable décolonisation se déroulera relativement calmement désormais. Mais bientôt commence le déclin de la IVe République, confrontée à la guerre d'Algérie.
La confusion était inextricable, l'engrenage happait les uns après les autres tous les acteurs, les pions et les témoins de cette guerre fratricide. D'une façon magistrale, l'auteur montre comment, à bout de souffle, les représentants d'une France profondément meurtrie s'en remirent à de Gaulle. De tous côtés, par un formidable malentendu, on se rallia au Général, pour des raisons parfois complètement contradictoires. Que l'homme du 18-Juin eût lui-même une idée de la France, ceux qui firent appel à lui en mai 1958 semblaient n'y avoir pas pensé.
Ce raisonnement dissimulait des trous d'ombre : la guerre d'Indochine, certes, se termine. Les crises tunisienne et marocaine semblent résolues et montrer que l'inéluctable décolonisation se déroulera relativement calmement désormais. Mais bientôt commence le déclin de la IVe République, confrontée à la guerre d'Algérie.
La confusion était inextricable, l'engrenage happait les uns après les autres tous les acteurs, les pions et les témoins de cette guerre fratricide. D'une façon magistrale, l'auteur montre comment, à bout de souffle, les représentants d'une France profondément meurtrie s'en remirent à de Gaulle. De tous côtés, par un formidable malentendu, on se rallia au Général, pour des raisons parfois complètement contradictoires. Que l'homme du 18-Juin eût lui-même une idée de la France, ceux qui firent appel à lui en mai 1958 semblaient n'y avoir pas pensé.