« On est sans nouvelles d’Arthur Cravan depuis sa disparition, au large du Mexique, en 1918. Il avait trente-et-un ans. Entre temps, une légende est née. Celle du poète boxeur maître du scandale, celle du précurseur du dadaïsme et du surréalisme. Pour André Breton, il faisait régner « le climat du pur génie ». Sa légende court jusqu’à nos jours, en passant par les cercles du situationisme, de la contre-culture et de l’art contemporain.
Cet essai a pour vocation, en utilisant la technique du précipité chimique adaptée à la littérature, de retrouver le corps et l’âme d’Arthur Cravan. Le voici d’abord confronté à des personnages qu’il a connu, comme Apollinaire, Cendrars, Gide ou Duchamp, puis à des artistes d’autres époques ou d’autres univers, comme Maïakovski, Debord, Rimbaud ou Desnos, tous hautement réactifs. Un précipité final, en prose poétique, prend place au Mexique, où l’auteur est parti en 2006 sur les dernières traces de Cravan. De ce bain révélateur jaillit un Cravan complexe et vivant : un poète inspiré qui inspire ses contemporains, un boxeur fragile et dépendant des femmes, un homme qui met l’homme avant l’artiste et la vie avant l’oeuvre. Poète de sa vie, Arthur Cravan se disait lui-même le « prophète d’une nouvelle vie » et « l’âme du XXe siècle ». Cet essai veut faire retentir sa voix un siècle plus tard, pour réveiller nos âmes et ranimer nos corps. »
B.L.
Cet essai a pour vocation, en utilisant la technique du précipité chimique adaptée à la littérature, de retrouver le corps et l’âme d’Arthur Cravan. Le voici d’abord confronté à des personnages qu’il a connu, comme Apollinaire, Cendrars, Gide ou Duchamp, puis à des artistes d’autres époques ou d’autres univers, comme Maïakovski, Debord, Rimbaud ou Desnos, tous hautement réactifs. Un précipité final, en prose poétique, prend place au Mexique, où l’auteur est parti en 2006 sur les dernières traces de Cravan. De ce bain révélateur jaillit un Cravan complexe et vivant : un poète inspiré qui inspire ses contemporains, un boxeur fragile et dépendant des femmes, un homme qui met l’homme avant l’artiste et la vie avant l’oeuvre. Poète de sa vie, Arthur Cravan se disait lui-même le « prophète d’une nouvelle vie » et « l’âme du XXe siècle ». Cet essai veut faire retentir sa voix un siècle plus tard, pour réveiller nos âmes et ranimer nos corps. »
B.L.