Amanda Sthers a déjà publié, chez Grasset, Ma place sur la photo.(10 000 exemplaires). Elle est, par ailleurs, scénariste, auteur(e) de chansons et sa première pièce de théâtre, Thalasso, sera crée à la Gaité Montparnasse à l'automne. Le Livre: Chicken street, c'est la rue principale de Kaboul... Et dans cette rue, vivaient deux juifs, les deux seuls juifs de Kaboul, qui se sont faits très discrets sous le régime des Talibans. Dans la réalité, ces deux juifs ont vraiment existé. Tout le reste, dans ce roman, appartient à la fiction... Alfred et Simon. Le premier est « écrivain public », le second fabrique des chaussures. Ils sont bien obligés de se fréquenter pour les fêtes religieuses, mais ils s'insupportent l'un l'autre. Ils se détestent - avec beaucoup d'amour. Quand s'ouvre ce roman, Alfred, l'écrivain public, confie à son ami Simon qu'il est fou d'amour pour une jeune Afghane, Naema, qui a été séduite et engrossée par un journaliste américain. Alfred est chargé d'écrire à cet Américain pour lui apprendre l'état de la jeune fille. Le tout se passe dans l'immédiat « après Taliban » mais dans un climat d'intolérance, de lapidation, d'antisémitisme - qui, dans ce roman, devienent des thèmes traités avec drôlerie et légèreté... Pas question, bien sûr, de tout détailler : mais sachons que l'intrigue nous conduit de Kaboul à Manhattan. Des désarrois de la jeune Naema à ceux de Peter, le journaliste américain. De l'amour d'Alfred à la complicité de Simon. Cette intrigue baigne dans un climat de fable, d'humour, de sens du tragique. Impossible de ne pas songer aux climats d'Isaac Singer ou de Chaïm Potoch avec, en plus, une dose de Woody Allen à qui l'auteur fait dire à l'exergue de son roman : « Si Dieu a vraiment créé le monde, j'espère qu'il a une bonne excuse... » Arguments de vente : - Pour son premier livre, très autobiographique, Amanda Sthers n'avait pas souhaité répondre à toutes les sollicitations médiatiques dont elle faisait l'objet. - Avec ce roman, elle jouera le jeu. Et on peut supposer que les media ne manquerons pas d'en profiter.