Comment la Compagnie Fermière de France s’est-elle enlisée en Asie Centrale, sous-traitant son entreprise de corruption à la mafia de ce petit bout de banquise soviétique à la dérive sans veiller à ce que les sommes promises soient effectivement versées ?
Corrompre est le bûcher des vanités d’une élite tricolore masculine à l’entrée du troisième millénaire : l’extinction des dinosaures du vieux capitalisme consanguin sous le choc d’une mondialisation chaotique et brutale.
Une dizaine de personnages principaux (le Pdg de la multinationale et son conseiller, le directeur des affaires publiques et institutionnelles, le directeur de la région Alpes-Côte d’Azur, l’administrateur des filiales italiennes, la directrice des ressources humaines, le déontologue, un journaliste d’investigation coriace, le directeur de cabinet du ministre de l’intérieur, une ancienne barbouze de la guerre d’Algérie en charge de l’intelligence économique…) pataugent dans ce marigot dont les remous (une première tentative d’ assassinat pour l’exemple, une menace à prendre au sérieux…) font remonter la vase des anciens jeux de pouvoir.
A travers l’exploration amusée du désarroi de personnages désorientés par de nouvelles règles du jeu se dessine, dans ce roman tendu comme un polar mais écrit comme un traité du Grand Siècle, une méditation sur la liberté, et ce qui arrive quand on l’abdique au sein d’une organisation.
Corrompre est le bûcher des vanités d’une élite tricolore masculine à l’entrée du troisième millénaire : l’extinction des dinosaures du vieux capitalisme consanguin sous le choc d’une mondialisation chaotique et brutale.
Une dizaine de personnages principaux (le Pdg de la multinationale et son conseiller, le directeur des affaires publiques et institutionnelles, le directeur de la région Alpes-Côte d’Azur, l’administrateur des filiales italiennes, la directrice des ressources humaines, le déontologue, un journaliste d’investigation coriace, le directeur de cabinet du ministre de l’intérieur, une ancienne barbouze de la guerre d’Algérie en charge de l’intelligence économique…) pataugent dans ce marigot dont les remous (une première tentative d’ assassinat pour l’exemple, une menace à prendre au sérieux…) font remonter la vase des anciens jeux de pouvoir.
A travers l’exploration amusée du désarroi de personnages désorientés par de nouvelles règles du jeu se dessine, dans ce roman tendu comme un polar mais écrit comme un traité du Grand Siècle, une méditation sur la liberté, et ce qui arrive quand on l’abdique au sein d’une organisation.