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Cyril Roger-Lacan

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Une écriture somptueuse, une sensibilité extrême domptée par le classicisme de la langue: un bijou de littérature !
Sept nouvelles admirables qui déclinent le thème des derniers jours  : ce qui se défait, se brise, s’achève dans la vie des êtres, dans leurs amours, dans leurs rêves, dans la transmission, dans notre monde…
Dans «  Sous la mer  », une jeune mathématicienne qui n’a pu donner la vie se tourne vers les «  sciences du vivant  » et, consciente du péril qui nous guette, choisit de fusionner avec le monde sous-marin lors d’une ultime plongée en mer d’Oman.
Dans «  Toussaint  », un vieux garçon vierge et sensible, chef de bureau de la préfecture de Bastia, se blesse en rentrant chez lui. Une jeune gitane lui porte secours. C’est la seule fois de sa vie qu’il tiendra, fugitivement, une femme dans ses bras. Un geste maladroit et l’oiseau s’envolera…
Dans «  Un fait divers  », une vieille dame qui toute sa vie fut enseignante de français en Belgique est agressée dans la banlieue de Lille. A l’hôpital, elle est gagnée par le ressac des émotions littéraires de sa vie. Son esprit s’y abandonne avant de s’éteindre dans le magnétisme heureux de ce monde intérieur.
A «  Hosterre  », dans les années 20 du siècle dernier,  le gardien solitaire d’un domaine abandonné dans les brumes de l’Atlantique, veuf sans enfant, se prend de tendresse pour la fille du Marquis d’A+++. L’enfant se noie par accident, un jour où il est absent. Le retour sur les lieux de la mère de la petite noyée mettra à nu son obsession, et le conduira à une issue tragique.
Dans «  Armal  », un diplomate   part dans les Asturies pour y revoir l’ancien maître d’hôtel de la femme qu’il a aimée, qui lui a écrit pour lui demander d’aider sa fille après sa mort, toute proche. Il arrive trop tard, tombe amoureux de la jeune femme dans les jours de deuil et de trouble qui suivent les obsèques. Avant d’être rendu à sa solitude …
Dans «  Samedi saint  », le curé d’une paroisse romaine qui a perdu la foi erre dans l’attente de Pâques au fil des rencontres prévues ou imprévues d’une longue journée. Le handicap profond du fils d’un ami très proche le hante et il songe, tandis qu’approche la nuit pascale,   à quitter l’Eglise, sans en attendre de remède.
Dans «  Le dernier élève  », une ancienne cantatrice, devenue professeur de chant, n’a plus qu’un élève, un jeune ténor japonais, qui observe avec affection cette femme qui enveloppe ses regrets d’un halo de grandeur rêvée. Lors d’une de leurs leçons, son mari, auquel le jeune homme porte un attachement discret,  meurt d’une attaque. C’est leur ultime rencontre…
 
Une écriture somptueuse, une sensibilité extrême domptée par le classicisme de la langue  : un bijou de littérature  !