"Quelques mois après avoir publié {Dieu existe, je l'ai toujours trahi}, j'ai ressenti le besoin de poursuivre ma quête. Soutenue par l'importante correspondance que m'avait value mon livre, épaulée par de nouvelles rencontres, je suis partie vers mes frères. Et avec eux vers le Père. Je me suis cognée contre la mort. Celle de mon ami Cyril Collard. Et contre le mal. Cheminant tantôt dans la lumière, tantôt dans l'ombre, je n'ai cessé de douter. Jusqu'au jour où je me suis acceptée dépendante des autres, de l'Autre, et où j'ai compris, comme me l'avait dit le cardinal Lustiger, que Dieu ne trahit jamais." F.V.