« Ma Rion, je ne t'ai pas donné de nouvelles parce que ça n'allait pas. Je suis à l'hôpital et je n'en ai plus que pour genre une semaine. »
Marion Ruggieri reçoit ce texto, un soir de printemps. La romancière Emmanuèle Bernheim se meurt et prend rendez-vous avec les vivants.
Dernière visite à l’hôpital. Dans le couloir, elle croise le compagnon d’Emmanuèle, sa famille, ses amis : un cinéaste très proche ; un couple d'architectes – c’est un ballet furtif, inquiet et troublé. Parfois étrangement joyeux, enlevé.
Marion Ruggieri entre dans la chambre : ce sera son ultime rencontre avec Emmanuèle, qui met ses affaires en ordre, gracile et déterminée. La romancière, comme une reine, donne à voir la vie aux vivants.
Ce sera aussi, pour l’auteur, l’entrée dans un âge nouveau, celui où l’on perd les siens, où les fils de l’enfance et du temps se resserrent, doucement cruels. D’une randonnée à Sils Maria à l’impossible adieu, d’une rencontre avec Scorsese au regard de son petit garçon, Marion Ruggieri nous livre un récit intime et puissant.
Marion Ruggieri reçoit ce texto, un soir de printemps. La romancière Emmanuèle Bernheim se meurt et prend rendez-vous avec les vivants.
Dernière visite à l’hôpital. Dans le couloir, elle croise le compagnon d’Emmanuèle, sa famille, ses amis : un cinéaste très proche ; un couple d'architectes – c’est un ballet furtif, inquiet et troublé. Parfois étrangement joyeux, enlevé.
Marion Ruggieri entre dans la chambre : ce sera son ultime rencontre avec Emmanuèle, qui met ses affaires en ordre, gracile et déterminée. La romancière, comme une reine, donne à voir la vie aux vivants.
Ce sera aussi, pour l’auteur, l’entrée dans un âge nouveau, celui où l’on perd les siens, où les fils de l’enfance et du temps se resserrent, doucement cruels. D’une randonnée à Sils Maria à l’impossible adieu, d’une rencontre avec Scorsese au regard de son petit garçon, Marion Ruggieri nous livre un récit intime et puissant.