Marcus Conway est assis devant la table de sa cuisine, un sandwich et un verre de lait posés sur la nappe blanche. Il lit son journal et écoute la radio dans la maison vide, sa femme et ses deux enfants sont absents. Il est midi et les cloches sonnent l’Angelus, nous sommes le 2 novembre dans le village de Louisburgh, en Irlande. Pendant une heure, jusqu’au prochain bulletin d’information, Marcus se remémore sa vie depuis l’enfance jusqu’à l’âge adulte, sa vie de fils, de mari, de père, d’ingénieur du génie civil. Il désosse son passé comme il observe les ponts, d’un regard aussi rationnel qu’émerveillé. Il se souvient également des épreuves qu’il a traversées comme son combat contre la petite corruption locale qui menace sans cesse de mettre en péril la qualité de son travail, et donc la sécurité de ses concitoyens.
Marcus se rappelle ses premières années d’homme marié aux côtés de Mairead, la naissance de leur fille puis celle de leur benjamin – l’aînée deviendra artiste-plasticienne alors que le second partira vivre à l’autre bout du monde, en Australie. Puis ce jour où, comme une large partie de la population du comté, Mairead est prise de violentes douleurs causées par un virus présent dans l’eau du robinet, un véritable désastre sanitaire. Il se souvient ensuite du trajet en voiture pour rapporter des médicaments à sa femme alitée. Il se souvient de sa vie qui s’est alors mise à vaciller…
Mike McCormack raconte avec tendresse et émotion l’histoire d’un homme. En suspension durant cette heure hors du temps, les souvenirs de Marcus Conway s’agrègent avec grâce pour mettre en regard l’intime et la société, le monde rural et l’économie globalisée, la tradition et les grandes questions contemporaines – la démocratie ou encore l’écologie. Il y a une lumière singulière dans ce texte, une langue qui bat au rythme d’un cœur en peine et qui nous immerge dans les profondeurs de l’âme celtique. Écrit d’un seul souffle, D’os et de lumière est un livre qui fera certainement date dans l’histoire de la littérature anglo-saxonne.
Traduit de l'anglais (Irlande) par Nicolas Richard.
Marcus se rappelle ses premières années d’homme marié aux côtés de Mairead, la naissance de leur fille puis celle de leur benjamin – l’aînée deviendra artiste-plasticienne alors que le second partira vivre à l’autre bout du monde, en Australie. Puis ce jour où, comme une large partie de la population du comté, Mairead est prise de violentes douleurs causées par un virus présent dans l’eau du robinet, un véritable désastre sanitaire. Il se souvient ensuite du trajet en voiture pour rapporter des médicaments à sa femme alitée. Il se souvient de sa vie qui s’est alors mise à vaciller…
Mike McCormack raconte avec tendresse et émotion l’histoire d’un homme. En suspension durant cette heure hors du temps, les souvenirs de Marcus Conway s’agrègent avec grâce pour mettre en regard l’intime et la société, le monde rural et l’économie globalisée, la tradition et les grandes questions contemporaines – la démocratie ou encore l’écologie. Il y a une lumière singulière dans ce texte, une langue qui bat au rythme d’un cœur en peine et qui nous immerge dans les profondeurs de l’âme celtique. Écrit d’un seul souffle, D’os et de lumière est un livre qui fera certainement date dans l’histoire de la littérature anglo-saxonne.
Traduit de l'anglais (Irlande) par Nicolas Richard.