Attentive au rôle des femmes dans la littérature française, Edmée de La Rochefoucauld analyse ici la part qui leur revient dans divers domaines, qui vont de la poésie à l'art dramatique, en passant naturellement par le roman.
Les poétesses sont nombreuses en France dans la première moitié de ce siècle, et certains noms, comme celui d'Anna de Noailles, de Catherine Pozzi ou de Marie Noël comptent parmi les plus grands. L'auteur passe en revue cette pléiade, s'attachant à cerner l'essentiel de ces talents divers, dont certains sont parfois injustement méconnus.
Pour le roman, on peut dire que les femmes ont été parmi les premières à créer le genre, si l'on songe à Marie de France, à Mme de La Fayette, à Mlle de Scudéry, qui annonçaient déjà les romancières plus " intellectuelles " du présent, comme Simone de Beauvoir, Marguerite Duras ou Nathalie Sarraute. Pendant près de cinq siècles, une école s'est formée qui ne cesse de se développer aujourd'hui, et semble particulièrement bien convenir à la sensibilité et à l'intelligence féminines.
Jadis, cependant, les " dames de qualité " brillaient également dans un autre domaine, un peu délaissé de nos jours : les maximes et les conseils moraux. À travers trois exemples choisis au XXIIe siècle, Mme de Liancourt, Mme de Sablé et la fameuse Mme de Maintenon, l'auteur nous promène dans un monde policé, où la douceur de vivre s'accompagnait d'une noble rigueur et d'une vertu que rien n'entamait.
Mais les femmes ont également abordé la scène, et des exemples comme celui de Delphine de Girardin et de Marie Lenéru montrent qu'elles peuvent s'y distinguer avec éclat.
Elles savent enfin apprécier le génie des grands hommes, se montrant alors, à travers les époques, parmi les témoins de leur temps les plus aigus et les plus spirituels.
Nulle n'était mieux désignée qu'Edmée de La Rochefoucauld pour se faire l'historienne de cette tradition littéraire française, dont elle est aujourd'hui la brillante et fidèle héritière.
Les poétesses sont nombreuses en France dans la première moitié de ce siècle, et certains noms, comme celui d'Anna de Noailles, de Catherine Pozzi ou de Marie Noël comptent parmi les plus grands. L'auteur passe en revue cette pléiade, s'attachant à cerner l'essentiel de ces talents divers, dont certains sont parfois injustement méconnus.
Pour le roman, on peut dire que les femmes ont été parmi les premières à créer le genre, si l'on songe à Marie de France, à Mme de La Fayette, à Mlle de Scudéry, qui annonçaient déjà les romancières plus " intellectuelles " du présent, comme Simone de Beauvoir, Marguerite Duras ou Nathalie Sarraute. Pendant près de cinq siècles, une école s'est formée qui ne cesse de se développer aujourd'hui, et semble particulièrement bien convenir à la sensibilité et à l'intelligence féminines.
Jadis, cependant, les " dames de qualité " brillaient également dans un autre domaine, un peu délaissé de nos jours : les maximes et les conseils moraux. À travers trois exemples choisis au XXIIe siècle, Mme de Liancourt, Mme de Sablé et la fameuse Mme de Maintenon, l'auteur nous promène dans un monde policé, où la douceur de vivre s'accompagnait d'une noble rigueur et d'une vertu que rien n'entamait.
Mais les femmes ont également abordé la scène, et des exemples comme celui de Delphine de Girardin et de Marie Lenéru montrent qu'elles peuvent s'y distinguer avec éclat.
Elles savent enfin apprécier le génie des grands hommes, se montrant alors, à travers les époques, parmi les témoins de leur temps les plus aigus et les plus spirituels.
Nulle n'était mieux désignée qu'Edmée de La Rochefoucauld pour se faire l'historienne de cette tradition littéraire française, dont elle est aujourd'hui la brillante et fidèle héritière.