Son père avait vingt ans en 1940. Il collectionnait les soldats de plomb. Il aimait l'ordre des beaux quartiers. Il possédait un couteau dans sa gaine de cuir noir. Mais où se cachaient donc les secrets inavouables de la guerre ?
Hortense, sa fille, "a les yeux beiges, les yeux trempés, les grands yeux beiges épuisés de nerfs et mouillés à l'eau de source". Hortense cherche la vérité sur son père. Elle fouille le passé, elle interroge les siens. Est-il innocent ? Victime ? Coupable ? De quelle atrocité ? Et comment la dire ? Et s'il était, comme chacun l'entre nous, tout cela à la fois ?
Construit en rebonds et en doutes, en supplications et en cris, en violences et en caresses, en rires et en larmes, ce roman-enquête est écrit dans une langue houleuse. Lorette Nobécourt règle ses comptes. Avec elle-même. Avec la mémoire. Avec la barbarie des camps. Avec le langage qui ne suffit plus " pour ceux de l'après ".
C'est le livre d'un amour impuissant d'une fille pour son père.
Lorette Nobécourt, née en 1968, est l'auteur de deux romans : La Démangeaison (J'ai Lu, 1998) et La Conversation (Grasset, 1998).
Hortense, sa fille, "a les yeux beiges, les yeux trempés, les grands yeux beiges épuisés de nerfs et mouillés à l'eau de source". Hortense cherche la vérité sur son père. Elle fouille le passé, elle interroge les siens. Est-il innocent ? Victime ? Coupable ? De quelle atrocité ? Et comment la dire ? Et s'il était, comme chacun l'entre nous, tout cela à la fois ?
Construit en rebonds et en doutes, en supplications et en cris, en violences et en caresses, en rires et en larmes, ce roman-enquête est écrit dans une langue houleuse. Lorette Nobécourt règle ses comptes. Avec elle-même. Avec la mémoire. Avec la barbarie des camps. Avec le langage qui ne suffit plus " pour ceux de l'après ".
C'est le livre d'un amour impuissant d'une fille pour son père.
Lorette Nobécourt, née en 1968, est l'auteur de deux romans : La Démangeaison (J'ai Lu, 1998) et La Conversation (Grasset, 1998).