Veracruz, sur la côte caribéenne du Mexique, est l’une des villes les plus dangereuses du monde. C’est aussi le lieu de naissance de Fernanda Melchor, figure incontournable des lettres latino-américaines.
Avec ce recueil de chroniques littéraires, la romancière fait le portrait d’une cité portuaire ravagée par le narcotrafic depuis les années 1970. Dans chaque récit, Fernanda Melchor raconte comment ses habitants vivent sous le joug d’une violence généralisée où les fusillades, les règlements de compte et la corruption n’épargnent personne. Une ancienne reine du carnaval, accusée d’infanticide, est traitée comme une paria ; un avocat, convoqué par un membre du cartel Los Zetas, s’arrange avec la vérité ; des clandestins dominicains, épuisés par leur traversée, croient être à Miami quand ils accostent à Veracruz ; une adolescente, possédée par un démon, doit subir un exorcisme. La réalité de Veracruz est cruelle, mais les bourreaux ont aussi des élans d’humanité, et les victimes leur part d’ombre.
Dans la grande tradition du journalisme littéraire qui va de Truman Capote à Leila Guerriero, Fernanda Melchor interroge l’origine du mal, en affirmant le pouvoir des mots pour le combattre. L’intelligence de cette observatrice de son temps et de la condition humaine fait d’Ici, c’est pas Miami une lecture dont nul ne peut sortir indemne.
Traduit de l’espagnol (Mexique) par Laura Alcoba
Avec ce recueil de chroniques littéraires, la romancière fait le portrait d’une cité portuaire ravagée par le narcotrafic depuis les années 1970. Dans chaque récit, Fernanda Melchor raconte comment ses habitants vivent sous le joug d’une violence généralisée où les fusillades, les règlements de compte et la corruption n’épargnent personne. Une ancienne reine du carnaval, accusée d’infanticide, est traitée comme une paria ; un avocat, convoqué par un membre du cartel Los Zetas, s’arrange avec la vérité ; des clandestins dominicains, épuisés par leur traversée, croient être à Miami quand ils accostent à Veracruz ; une adolescente, possédée par un démon, doit subir un exorcisme. La réalité de Veracruz est cruelle, mais les bourreaux ont aussi des élans d’humanité, et les victimes leur part d’ombre.
Dans la grande tradition du journalisme littéraire qui va de Truman Capote à Leila Guerriero, Fernanda Melchor interroge l’origine du mal, en affirmant le pouvoir des mots pour le combattre. L’intelligence de cette observatrice de son temps et de la condition humaine fait d’Ici, c’est pas Miami une lecture dont nul ne peut sortir indemne.
Traduit de l’espagnol (Mexique) par Laura Alcoba