Tout art est vain, qui n'est d'abord une lutte et un recours contre la nuit . Aucun livre de Marcel Arland ne révèle mieux que celui-ci les forces antagonistes qui se disputent le coeur du plus secret de nos écrivains : la nuit et la lumière, l'ombre et le feu, l'angoisse et l'espoir.
Sous forme de lettres écrites à des amis, vivants ou morts, ou simplement adressées " à la solitude ", Marcel Arland parcourt à nouveau le chemin qui l'a mené des ténèbres d'une maladie douloureuse à un nouvel amour du monde et de la vie. Ces mains croisées autour d'un chien mourant, ces colloques avec des crucifix vétustes, ces nuits de veille et ces journées de contemplation, ces ravissements, ces errances, des plateaux brumeux d'Auvergne aux îlots extrêmes de Bretagne, cette remémoration, enfin, d'une enfance blessée : autant d'étapes d'un dur itinéraire où la confiance, pour naître, doit déchirer le brouillard d'une détresse toujours proche.
Mais, à la fin, ce n'est plus qu'un chant de louange, d'autant plus émouvant que l'abîme a été plus profond. Véritables Confessions du grand écrivain, ces pages ont une vibration si intense, qu'on ne sait, en les refermant, si l'on a mieux aimé le livre de vérité ou l'oeuvre de poésie.
Sous forme de lettres écrites à des amis, vivants ou morts, ou simplement adressées " à la solitude ", Marcel Arland parcourt à nouveau le chemin qui l'a mené des ténèbres d'une maladie douloureuse à un nouvel amour du monde et de la vie. Ces mains croisées autour d'un chien mourant, ces colloques avec des crucifix vétustes, ces nuits de veille et ces journées de contemplation, ces ravissements, ces errances, des plateaux brumeux d'Auvergne aux îlots extrêmes de Bretagne, cette remémoration, enfin, d'une enfance blessée : autant d'étapes d'un dur itinéraire où la confiance, pour naître, doit déchirer le brouillard d'une détresse toujours proche.
Mais, à la fin, ce n'est plus qu'un chant de louange, d'autant plus émouvant que l'abîme a été plus profond. Véritables Confessions du grand écrivain, ces pages ont une vibration si intense, qu'on ne sait, en les refermant, si l'on a mieux aimé le livre de vérité ou l'oeuvre de poésie.