De l’importante bibliographie consacrée à l’affaire Dreyfus, L’Affaire telle que je l’ai vécue est un ouvrage essentiel en ce qu’il est un des rares témoignages de première main. Mathieu Dreyfus a été un des principaux acteurs de l’Affaire. A l’avant-garde du combat en faveur de son frère, il a été celui qui, par son travail patient, jamais découragé par les déceptions, les obstacles et les pièges, malgré l’indifférence et les rebuffades, a amenés tant de personnalités à partager sa conviction de l’innocence du capitaine Dreyfus.
Dans ce livre, publié pour la première fois chez Grasset en 1978 (posthume), il raconte ce qu’a été « son » affaire, et, dans le détail, l’histoire de son engagement. On y voit comment, seul, il a tenté de trouver le véritable coupable à la place de qui son frère avait été condamné ; le travail quotidiennement opiniâtre qu’il a dû accomplir ; comment, une fois le traître découvert, il a eu à lutter pour déjouer les pièges tendus par l’Etat-Major compromis, et comment il a tenté, contre lui, de faire Esterhazy. On voit aussi son action au moment du procès Zola, ce qu’il a fait jusqu’à la grâce de Dreyfus et même après, quand le camp dreyfusard a explosé.
L’édition, revue et complétée d’après le manuscrit et le tapuscrit conservés à la BNF, est établie et préfacée par Philippe Oriol, qui a édité la correspondance inédite de Dreyfus avec la marquise Arconati qui paraît concomitamment chez Grasset.
Dans ce livre, publié pour la première fois chez Grasset en 1978 (posthume), il raconte ce qu’a été « son » affaire, et, dans le détail, l’histoire de son engagement. On y voit comment, seul, il a tenté de trouver le véritable coupable à la place de qui son frère avait été condamné ; le travail quotidiennement opiniâtre qu’il a dû accomplir ; comment, une fois le traître découvert, il a eu à lutter pour déjouer les pièges tendus par l’Etat-Major compromis, et comment il a tenté, contre lui, de faire Esterhazy. On voit aussi son action au moment du procès Zola, ce qu’il a fait jusqu’à la grâce de Dreyfus et même après, quand le camp dreyfusard a explosé.
L’édition, revue et complétée d’après le manuscrit et le tapuscrit conservés à la BNF, est établie et préfacée par Philippe Oriol, qui a édité la correspondance inédite de Dreyfus avec la marquise Arconati qui paraît concomitamment chez Grasset.