"Le communisme ne saurait être enrayé par aucun artifice de la détente ni par aucune négociation : mais uniquement par la force extérieure ou par une désagrégation interne. Il fallait bien que s'arrêtât un jour le recul régulier, inexorable de l'Occident - voilà qu'on y est. A l'avant-dernière ligne, si ce n'est pas à la toute dernière. Faute d'avoir défendu les frontières lointaines, force sera de défendre les proches. A la veille d'une bataille planétaire entre le communisme mondial et le principe d'humanité, puisse au moins l'Occident discerner les ennemis de l'humanité de ses amis, puisse-t-il ne pas rechercher l'alliance des ennemis, mais celle des amis. On a tant cédé, tant renoncé, tant bradé qu'aujourd'hui même l'union de tous les Etats occidentaux ne leur permettrait pas de tenir : à moins qu'aux peuples asservis des pays communistes, l'Occident ne s'allie."A.S.