Etoile mondiale de la chanson populaire française au début du siècle, Yvette Guilbert livre d'ici d'étonnants, d'amusants Mémoires (1927) dans le Paris de Zola, Lorrain, Toulouse-Lautrec. Après une jeunesse pauvre et des débuts à l'Eldorado, sa "silhouette définitive" fera sa gloire: longs gants noirs, robe de satin vert et petite tête coiffée de cheveux roux. Le trait est parfois féroce, mais le ton ne trompe pas: cette femme de gouaille a du coeur.