Entre septembre 1870 et janvier 1871, Paris a subi un terrible siège ; il a été affamé, bombardé par les Prussiens ; il a tenté des sorties inutilement sanglantes et l'excitation forcenée des journaux et des clubs aidant, ainsi que les excès d'alcool et d'absinthe, hélas, il a été secoué par la fièvre obsidionale. La capitulation a fait le reste et aussi la décapitalisation puisqu'une assemblée foncièrement hostile à Paris siège à Bordeaux, puis à Versailles. Enfin, il a gardé ses armes grâce à la peur de Jules Favre qui l'a exigé des Prussiens.
La Commune sort ainsi tout armée du premier siège de Paris. On l'y découvre dès le mois d'octobre. Elle a manqué de peu, le 31, de saisir la ville.
Elle s'affirme, le 18 mars 71, quand Thiers veut lui prendre ses canons. C'est alors qu'on la découvre de toute la France et de toute l'Europe. Mais facilement maîtresse de Paris, elle ne saura pas marcher sur Versailles et, de municipalité, se faire gouvernement. Thiers la gagne de vitesse, l'enferme derrière ses murailles avec l'aide avouée de Bismarck et alors commence ce deuxième siège, qui la brèche faite et les soldats dans Paris, aboutira à la Semaine sanglante, au massacre le plus effroyable que l'on puisse imaginer.
La Commune sort ainsi tout armée du premier siège de Paris. On l'y découvre dès le mois d'octobre. Elle a manqué de peu, le 31, de saisir la ville.
Elle s'affirme, le 18 mars 71, quand Thiers veut lui prendre ses canons. C'est alors qu'on la découvre de toute la France et de toute l'Europe. Mais facilement maîtresse de Paris, elle ne saura pas marcher sur Versailles et, de municipalité, se faire gouvernement. Thiers la gagne de vitesse, l'enferme derrière ses murailles avec l'aide avouée de Bismarck et alors commence ce deuxième siège, qui la brèche faite et les soldats dans Paris, aboutira à la Semaine sanglante, au massacre le plus effroyable que l'on puisse imaginer.