De quoi la dépression est-elle le signal ? Que nous dit-elle du monde ? Car nous pouvons partir d’une seule certitude : la dépression est désormais une épidémie mondiale. Épidémie aveugle, impalpable, sans contagion manifeste ni provenance identifiable – mais qui en est d’autant plus redoutable, elle qui touche un Français sur cinq, et 300 millions de personnes dans le monde.
Est-elle une maladie comme les autres, avec ses diagnostics et ses traitements ? Ou le symptôme d’un malaise plus large, touchant à l’organisation même de notre société ?
Nous invite-t-elle surtout à repenser le suicide ? Car tel est son visage ultime, qui frappe 800 000 personnes chaque année dans le monde – mais qui est lui-même plus ancien que la dépression. Cette dernière serait-elle une maladie mortelle, à l’image de bien d’autres pathologies ? Y a-t-il, en ce cas, une médecine du suicide ?
La dépression est-elle le mal du siècle ? Et si oui, quelles conclusions en tirer ? Est-ce à dire qu’elle est le visage d’une souffrance coextensive à notre époque ? Ou qu’elle est le nouveau nom donné à une maladie anhistorique - à une seule et même maladie qui, parce qu’elle serait ineffable, traverserait les siècles en changeant à chaque fois d’appellation ? La dépression serait-elle alors la réincarnation moderne d’un mal que nous avons connu à travers les mots d’asthénie, d’ennui, de spleen et de mélancolie ?
Nécessité, donc, d’un double travail : d’une photographie de nos souffrances contemporaines, et d’une archéologie du mal-être.
Mais aussi :
- « Nietzsche, Artaud, 1969 », un écrit de jeunesse inédit de Bernard-Henri Lévy : le texte de trois conférences qu’il avait prononcées au séminaire de Jacques Derrida à l’Ecole Normale Supérieure.
- « Renaissance de Paul Nizan », par Florent Zemmouche.
- « Le jargon en question : Heidegger et Bourdieu », de Nathan Devers
- Un dossier photographique sur le métissage.
- Un article sur Heidegger et Hans Jonas, de Joseph Cohen
Est-elle une maladie comme les autres, avec ses diagnostics et ses traitements ? Ou le symptôme d’un malaise plus large, touchant à l’organisation même de notre société ?
Nous invite-t-elle surtout à repenser le suicide ? Car tel est son visage ultime, qui frappe 800 000 personnes chaque année dans le monde – mais qui est lui-même plus ancien que la dépression. Cette dernière serait-elle une maladie mortelle, à l’image de bien d’autres pathologies ? Y a-t-il, en ce cas, une médecine du suicide ?
La dépression est-elle le mal du siècle ? Et si oui, quelles conclusions en tirer ? Est-ce à dire qu’elle est le visage d’une souffrance coextensive à notre époque ? Ou qu’elle est le nouveau nom donné à une maladie anhistorique - à une seule et même maladie qui, parce qu’elle serait ineffable, traverserait les siècles en changeant à chaque fois d’appellation ? La dépression serait-elle alors la réincarnation moderne d’un mal que nous avons connu à travers les mots d’asthénie, d’ennui, de spleen et de mélancolie ?
Nécessité, donc, d’un double travail : d’une photographie de nos souffrances contemporaines, et d’une archéologie du mal-être.
Mais aussi :
- « Nietzsche, Artaud, 1969 », un écrit de jeunesse inédit de Bernard-Henri Lévy : le texte de trois conférences qu’il avait prononcées au séminaire de Jacques Derrida à l’Ecole Normale Supérieure.
- « Renaissance de Paul Nizan », par Florent Zemmouche.
- « Le jargon en question : Heidegger et Bourdieu », de Nathan Devers
- Un dossier photographique sur le métissage.
- Un article sur Heidegger et Hans Jonas, de Joseph Cohen