Ils décident de tout, ou à peu près. Et pourtant vous ne les connaissez pas. Peut-être même ignorez-vous l'existence de ces personnages de coulisses, machinistes de la République, qui exercent la réalité du pouvoir quand les ministres n'en ont que l'apparence.
Sans mandat, ils gouvernent les princes. Sans responsabilité, ils s'arrogent celle de l'État. Ils savent tout, mais ils ne savent que cela.
Combien sont-ils, les membres de cette petite société qui n'est même pas société, eux qui emplissent le vide qu'offre à leur appétit de puissance l'insuffisance des hommes politiques. Quelques centaines, depuis que la Ve République existe.
Apprenez l'influence quotidienne, continue, de ce cercle enchanté de la politique.
Michel Bassi l'appelle la République des petits papiers. Parce que ces gens-là savent, quand il faut, pallier l'incompétence ou l'ignorance d'un leader, d'un ministre, grâce à ces notes discrètes et rapidement griffonnées qu'ils s'emploient à glisser au moment opportun.
Et puis parce que, pour pénétrer dans ce milieu privilégié, ces gens-là n'ont pu se contenter des diplômes qu'ils possèdent pourtant en surabondance. Il leur a fallu encore de l'adresse, de l'entregent. Il leur faut avoir plu, s'être mis dans les petits papiers de quelque puissant.
Un livre à clé ? Oui, sans doute. Mais autre chose aussi, une chronique acerbe. Et aussi, peut-être, un avertissement.
Sans mandat, ils gouvernent les princes. Sans responsabilité, ils s'arrogent celle de l'État. Ils savent tout, mais ils ne savent que cela.
Combien sont-ils, les membres de cette petite société qui n'est même pas société, eux qui emplissent le vide qu'offre à leur appétit de puissance l'insuffisance des hommes politiques. Quelques centaines, depuis que la Ve République existe.
Apprenez l'influence quotidienne, continue, de ce cercle enchanté de la politique.
Michel Bassi l'appelle la République des petits papiers. Parce que ces gens-là savent, quand il faut, pallier l'incompétence ou l'ignorance d'un leader, d'un ministre, grâce à ces notes discrètes et rapidement griffonnées qu'ils s'emploient à glisser au moment opportun.
Et puis parce que, pour pénétrer dans ce milieu privilégié, ces gens-là n'ont pu se contenter des diplômes qu'ils possèdent pourtant en surabondance. Il leur a fallu encore de l'adresse, de l'entregent. Il leur faut avoir plu, s'être mis dans les petits papiers de quelque puissant.
Un livre à clé ? Oui, sans doute. Mais autre chose aussi, une chronique acerbe. Et aussi, peut-être, un avertissement.