Ceux qui « ont vu la Révolution », pour G. Lenotre, sont les gens de l’ombre, les oubliés. C’est Jouy, que la Révolution amusait et qui jouait les ultra-royalistes pour se faire guillotiner, mais n’y parvint pas malgré ses farces et ses efforts. C’est Joliclerc, simple volontaire de l’an II, ou Philippe-Antoine Grouvelle, clerc de notaire et gratteur de violon, en ambassade à Copenhague. C’est Gateau, l’ami d’enfance de Saint-Just : il nous apprend que sous la Terreur, les proconsuls servaient à dîner des volailles avec leur tête, et les convives leur tranchaient le cou avec des guillotines miniatures.