Pierre, chercheur en sciences politiques, spécialiste d'Europe centrale, solitaire et nomade, apprend trop tard la mort de sa mère. Il reçoit le legs qu'elle a tenu à lui faire : une maison en Haute Provence qu'il pensait destinée à son frère et dont il découvre peu à peu l'origine. L'énigme touche à des interdits majeurs : tel un miroir, elle reflète les amours et l'errance du narrateur.
Toutefois, le legs délivré est peut-être une délivrance ; les pierres sont une parole qu'une mère adresse à son fils qui s'est muré dans le silence. A ce dernier elle offre, au-delà de sa propre mort, une seconde naissance, non sans incertitudes.
Dans ce texte poignant, et après plusieurs années de silence, Bruno Racine franchit une étape décisive de son oeuvre singulière, plus que jamais dédiée au secret, à la distance infranchissable, à l'ambiguïté des fins et des commencements.
Toutefois, le legs délivré est peut-être une délivrance ; les pierres sont une parole qu'une mère adresse à son fils qui s'est muré dans le silence. A ce dernier elle offre, au-delà de sa propre mort, une seconde naissance, non sans incertitudes.
Dans ce texte poignant, et après plusieurs années de silence, Bruno Racine franchit une étape décisive de son oeuvre singulière, plus que jamais dédiée au secret, à la distance infranchissable, à l'ambiguïté des fins et des commencements.
Bruno Racine, né en 1951, est le directeur de la Villa Médicis à Rome. La Séparation des biens est son quatrième roman.