« Nous étions trois amies, venues d’horizons complètement différents. Je débarquais de Sarcelles, Isabelle d’Amérique, et Cécile de la rue Poliveau. Nous avions sept ans quand nous nous sommes rencontrées à l’école de la rue Buffon, et nous avons découvert ensemble les garçons, la transformation de nos corps, le point de vue de l’autre, et l’infini réconfort de l’amitié.
C’est cette histoire que j’ai voulu raconter, avec les dessins de Cécile, peintre que j’admire et qui, comme Isabelle, est toujours mon amie chérie, plus de cinquante ans après notre rencontre. »
Où l’on rencontre Mademoiselle Sahoute, la maîtresse-juge suprême, Couik, le caniche sans poils, des parents en plein apprentissage de la liberté des années 70, l’exhibitionniste du Jardin des Plantes, les poupées Barbie et les Claudette, le premier amoureux (sur une balançoire), les enfants tyranniques… Autant de personnages qui façonnent le quotidien de « Mademoiselle Chichi », surnom donné par une maîtresse à la petite Agnès.
Pour la première fois, Agnès Jaoui prend la plume et raconte : l’amitié, d’abord, indéfectible mais aussi faite de rivalités, d’étonnements, de trahisons. L’apprentissage de son genre, joyeux ou angoissant, empreint de doutes et d’injonctions parfois douloureuses. Et les humiliations scolaires, les codes sociaux, le mépris de classe, tout ce qui a forgé sa personnalité convaincue et déterminée. Tendre, cocasse, absolument personnel, l’ouvrage prend vie avec les illustrations de Cécile Partouche, pleines d’esprit et de sensibilité.
C’est cette histoire que j’ai voulu raconter, avec les dessins de Cécile, peintre que j’admire et qui, comme Isabelle, est toujours mon amie chérie, plus de cinquante ans après notre rencontre. »
A. J.
Où l’on rencontre Mademoiselle Sahoute, la maîtresse-juge suprême, Couik, le caniche sans poils, des parents en plein apprentissage de la liberté des années 70, l’exhibitionniste du Jardin des Plantes, les poupées Barbie et les Claudette, le premier amoureux (sur une balançoire), les enfants tyranniques… Autant de personnages qui façonnent le quotidien de « Mademoiselle Chichi », surnom donné par une maîtresse à la petite Agnès.
Pour la première fois, Agnès Jaoui prend la plume et raconte : l’amitié, d’abord, indéfectible mais aussi faite de rivalités, d’étonnements, de trahisons. L’apprentissage de son genre, joyeux ou angoissant, empreint de doutes et d’injonctions parfois douloureuses. Et les humiliations scolaires, les codes sociaux, le mépris de classe, tout ce qui a forgé sa personnalité convaincue et déterminée. Tendre, cocasse, absolument personnel, l’ouvrage prend vie avec les illustrations de Cécile Partouche, pleines d’esprit et de sensibilité.