La terre et le moulin

Quand meurt le vieux Nadal, il ne reste plus à la ferme que la Sauvine, sa femme, et Marie-Paule, leur fille unique. Alors les voisins s'empressent, qui poussant en avant un rejeton mâle, qui proposant le rachat, qui la location. Dame ! trente hectares, même sur le causse du Quercy, cela fait des envieux. Pourtant, c'est à Pierre, qui fait de la vigne et des prunes dans la vallée, qu'ira le coeur de Marie-Paule. Mais, comment faire quand ni l'un ni l'autre ne veut abandonner sa terre, celle de ses parents ? {La Terre et le Moulin} est, au sens plein du terme, un roman paysan : le lecteur n'est pas prêt d'oublier Arnaud Couderc, le boulanger-paysan, la grand-mère au magnifique dévouement, "de nous tous la meilleure jardinière", ni Aline, fragile et pitoyable, cette femme-enfant qui vit le rêve perpétuel de ceux à qui l'amour est interdit. Pas plus que les riches et parvenus Bordenave, les minables Cassou, l'énergique Françoise Combes-Marty, ni la douce Jeanne Soubret. {La Terre et le Moulin}, c'est, aussi, un merveilleux roman d'amour, l'amour que partagent les deux héros, l'amour, également, de Georges Coulonges pour la terre et ceux qui la travaillent.