Le matin du dimanche 23 juin 1940, Hitler visite Paris. Entouré de proches qu’il a soigneusement choisis, dont l’architecte Albert Speer et le sculpteur Arno Breker, il entre dans une ville déserte. Comme personne ne l’a jamais vue. L’image de Hitler devant la Tour Eiffel a fait depuis le tour du monde, mais la date de la visite, le contexte qui y a préludé, le parcours suivi dans la capitale, les monuments vus, ont été ignorés.
Michel Guénaire écrit avec talent le récit de cette visite, étape par étape, qui aura seulement duré deux heures trente minutes. C’est la Blitzbesuch ou la Visite éclair, après la Blitzkrieg. Il apporte à ce jour hors du commun sa profondeur psychologique et historique : la vocation d’architecte raté de Hitler, le modèle que représente Paris pour le futur Berlin, l’hommage à Napoléon aux Invalides, les commandes qu’il passe à Speer et à Breker par un mécénat démiurgique. C’est « le plus beau jour de ma vie », dira Hitler. Il est de fait à son apogée, avant de tout perdre en se lançant un an plus tard dans l’aventure suicidaire de la conquête de la Russie soviétique. Le vent du destin tournant contre lui, voudra-t-il vraiment « brûler » Paris ?
Un récit passionnant, qui perce l’un des derniers mystères de la Seconde Guerre mondiale.
Michel Guénaire écrit avec talent le récit de cette visite, étape par étape, qui aura seulement duré deux heures trente minutes. C’est la Blitzbesuch ou la Visite éclair, après la Blitzkrieg. Il apporte à ce jour hors du commun sa profondeur psychologique et historique : la vocation d’architecte raté de Hitler, le modèle que représente Paris pour le futur Berlin, l’hommage à Napoléon aux Invalides, les commandes qu’il passe à Speer et à Breker par un mécénat démiurgique. C’est « le plus beau jour de ma vie », dira Hitler. Il est de fait à son apogée, avant de tout perdre en se lançant un an plus tard dans l’aventure suicidaire de la conquête de la Russie soviétique. Le vent du destin tournant contre lui, voudra-t-il vraiment « brûler » Paris ?
Un récit passionnant, qui perce l’un des derniers mystères de la Seconde Guerre mondiale.