Voici L'Acide, le troisième volet du triptyque de Jean Basile. L'histoire des " trois J " : Jérémie, Jonathan et Judith, c'est un peu la saga d'une jeunesse dans les années 60 à 70. À Montréal, Amérique. Une jeunesse mal connue de nous, dans un Québec que la mode n'a pas vraiment révélé au public français. Montréal : " la seconde ville française du monde ", oui, mais une ville aux mythes purement américains, qui ne sait pas ce qui pèse le plus lourd sur elle, des solitudes glacées qui l'entourent ou de la Métropolis géante qui l'avoisine. Les trois J menaient déjà, dans La Jument des Mongols et Le Grand Khan, une vie de fantaisie, de complicité, de rêverie. Voici que, les années passant, les auxiliaires du rêve et de la poésie ne se nomment plus seulement sexe ou oisiveté, mais drogue. L'histoire de Judith nous introduit au coeur kaléidoscopique de l'aventure des hallucinogènes. Et du plus rigoureux d'entre eux : le L.S.D., " l'acide ".
La réussite de Jean Basile, et l'intérêt essentiel de L'Acide, est de nous donner, sur un phénomène américain, un témoignage qui appartient aux lettres françaises. Écrit à 6 000 kilomètres de nous, le livre, inconcevable encore sur les rives de la Seine, nous indique peut-être vers quels paysages marchent nos rêves...
La réussite de Jean Basile, et l'intérêt essentiel de L'Acide, est de nous donner, sur un phénomène américain, un témoignage qui appartient aux lettres françaises. Écrit à 6 000 kilomètres de nous, le livre, inconcevable encore sur les rives de la Seine, nous indique peut-être vers quels paysages marchent nos rêves...