Le docteur Marcel Petiot, surnommé Docteur Satan, est connu comme l’un des plus terribles tueurs en série français du xxème siècle – il est l’auteur d’au moins 26 meurtres dans le Paris occupé. Il fut condamné à mort et exécuté au printemps 1946, lors d’un procès qui passionna tout le pays.
Plusieurs ouvrages lui ont été consacrés, mais aucun ne se base sur un travail scientifique d’historien. Jean-Marc Dreyfus a retrouvé les documents de l’enquête policière, le dossier d’instruction et même certains membres des familles de victimes, pour enfin reconstituer avec la minutie nécessaire ce chapitre de l’histoire de France. Au-delà des révélations sur le parcours des personnes assassinés ou les méthodes de Petiot, L'affaire Petiot et la Shoah remet l’affaire dans son contexte, celui de l’Occupation. La majorité des proies étaient juives, d’autres non mais avaient des liens avec des Juifs, dont les malfrats qui s’étaient mis au service de la Gestapo. Et même si les juges ont voulu éviter de faire du procès Petiot un procès politique, c’est bien là que la persécution des Juifs de France a été décrite avec ses méthodes et ses conséquences, pour la première fois publiquement, dès 1946.
L'affaire Petiot et la Shoah se lit à la fois comme un true crime, grâce à une narration incarnée et haletante, et comme un livre d’histoire qui nous éclaire sur cette affaire hors-normes : l’un des plus grands tueurs en série français torturant, tuant et brûlant des Juifs entre 1942 et 1944, en plein Paris.
Plusieurs ouvrages lui ont été consacrés, mais aucun ne se base sur un travail scientifique d’historien. Jean-Marc Dreyfus a retrouvé les documents de l’enquête policière, le dossier d’instruction et même certains membres des familles de victimes, pour enfin reconstituer avec la minutie nécessaire ce chapitre de l’histoire de France. Au-delà des révélations sur le parcours des personnes assassinés ou les méthodes de Petiot, L'affaire Petiot et la Shoah remet l’affaire dans son contexte, celui de l’Occupation. La majorité des proies étaient juives, d’autres non mais avaient des liens avec des Juifs, dont les malfrats qui s’étaient mis au service de la Gestapo. Et même si les juges ont voulu éviter de faire du procès Petiot un procès politique, c’est bien là que la persécution des Juifs de France a été décrite avec ses méthodes et ses conséquences, pour la première fois publiquement, dès 1946.
L'affaire Petiot et la Shoah se lit à la fois comme un true crime, grâce à une narration incarnée et haletante, et comme un livre d’histoire qui nous éclaire sur cette affaire hors-normes : l’un des plus grands tueurs en série français torturant, tuant et brûlant des Juifs entre 1942 et 1944, en plein Paris.