A la suite du coup de fil énigmatique d’un producteur, le narrateur embarque pour Rome investi d’une obscure mission : retrouver Laura Antonelli, l’actrice oubliée dont Visconti disait qu’elle fut « la plus belle femme du monde ». Il erre dans une Rome caniculaire, traversant les décors mythiques qu’on connaît, à la rencontre des témoins de sa vie tragique. Il épluche les vieux tabloïds et les interviews pour tenter de raconter, sans la trahir, cette femme insaisissable.
Splendide et sensuelle, Laura Antonelli est tout d’abord le sex-symbol populaire de l’Italie catholique des années 1960. Avec la sortie en salle de L’Innocent, elle devient une de ces beautés solaires de l’âge d’or du cinéma italien. Dès lors, elle tourne avec les plus grands et découvre un succès poudré de cocaïne, de soirées hollywoodiennes, d’amours compliquées et de journaux à scandales, jusqu’au jour où la police trouve dans sa villa de Cerveteri 36 grammes de drogue. S’ensuit une série de démêlés judiciaires qui l’éloigne peu à peu des paillettes de Cinecittà. Ainsi commence pour elle une lente descente aux enfers.
A la demande d’un producteur, elle se soumet à une opération de chirurgie esthétique qui la défigure. La star vit désormais recluse dans une chambre misérable et déclare aux rares curieux qui parviennent à retrouver sa trace : « Laura Antonelli n’existe plus ».
Qu’est-ce que la gloire sinon, comme le disait Pasolini, l’autre face de la persécution ? De Sunset Boulevard à la Dolce Vita romaine, Philippe Brunel livre ici un roman plein de grâce et d’ombre, dans la lignée de Patrick Modiano, sur l’histoire légendaire de la femme la plus belle du monde devenue un monstre.
Splendide et sensuelle, Laura Antonelli est tout d’abord le sex-symbol populaire de l’Italie catholique des années 1960. Avec la sortie en salle de L’Innocent, elle devient une de ces beautés solaires de l’âge d’or du cinéma italien. Dès lors, elle tourne avec les plus grands et découvre un succès poudré de cocaïne, de soirées hollywoodiennes, d’amours compliquées et de journaux à scandales, jusqu’au jour où la police trouve dans sa villa de Cerveteri 36 grammes de drogue. S’ensuit une série de démêlés judiciaires qui l’éloigne peu à peu des paillettes de Cinecittà. Ainsi commence pour elle une lente descente aux enfers.
A la demande d’un producteur, elle se soumet à une opération de chirurgie esthétique qui la défigure. La star vit désormais recluse dans une chambre misérable et déclare aux rares curieux qui parviennent à retrouver sa trace : « Laura Antonelli n’existe plus ».
Qu’est-ce que la gloire sinon, comme le disait Pasolini, l’autre face de la persécution ? De Sunset Boulevard à la Dolce Vita romaine, Philippe Brunel livre ici un roman plein de grâce et d’ombre, dans la lignée de Patrick Modiano, sur l’histoire légendaire de la femme la plus belle du monde devenue un monstre.