Après quarante-cinq années d’exil, Jean-Gaspard Bäuerle retrouve sa ville natale de Siebenwasser. Nous sommes en 1927 et la République de Weimar agonise doucement sous la poussée du nazisme qui, de la prostituée à la veuve de guerre, en passant par le pasteur et le potache fort en thème, gagne chaque jour de nouvelles recrues. Dans cette Allemagne ravagée par l’épidémie idéologique, Jean-Gaspard Bäuerle sera bientôt « le dernier civil »… Le Dernier Civil, qui évoque à la fois les chroniques balzaciennes et les romans polyphoniques de Dos Passos, constitue un témoignage unique sur la montée du nazisme. La traduction du livre est due au grand poète Jean-Paul de Dadelsen.