Dans le Fleuve de feu, François Mauriac a voulu relever le défi de Bossuet, qu'il cite en épigraphe : " Qui oserait parler de cette profonde et honteuse plaie de la nature, de cette concupiscence qui lie l'âme au corps par des liens si tendres et si violents ? "
François Mauriac a osé. Il n'a pas craint non plus d'ouvrir son livre sur cet avertissement direct : " Si tu doutes qu'une jeune fille bien née et parfois dévote puisse descendre jusqu'où tu vois Gisèle de Plailly, songe à ton âme éprise de Dieu, mais qui, toujours, aima plus ardemment ses souillures. "
Gisèle de Plailly a eu une aventure. De cette étreinte est né un enfant qu'a fait passer pour sien une amie, Mme de Villeron. Plus tard, dans une auberge des Pyrénées, Gisèle se lie avec un inconnu beau et hardi, Daniel Trasis. Mme de Villeron veut entraîner Gisèle loin de cette tentation, mais, la veille de leur départ, Gisèle rejoint Daniel dans sa chambre et se donne à lui. Derrière la porte, Mme de Villeron guette et attend : quand Gisèle sort, elle la recouvre de son manteau et l'entraîne.
Gisèle regagne le toit paternel et Daniel rentre à Paris. Mais Daniel veut revoir Gisèle et il la surprend à l'église du village, lorsqu'elle vient de communier. Ici, c'est la grâce qui triomphera : Daniel s'en ira sans avoir parlé à Gisèle. Celle-ci est-elle sauvée ?
La peinture du désir qu'on trouve dans le Fleuve de feu est admirable : François Mauriac a des mouvements de phrase qui dégagent le trouble sensuel qu'il veut analyser, et son héroïne est d'une vérité inoubliable.
François Mauriac a osé. Il n'a pas craint non plus d'ouvrir son livre sur cet avertissement direct : " Si tu doutes qu'une jeune fille bien née et parfois dévote puisse descendre jusqu'où tu vois Gisèle de Plailly, songe à ton âme éprise de Dieu, mais qui, toujours, aima plus ardemment ses souillures. "
Gisèle de Plailly a eu une aventure. De cette étreinte est né un enfant qu'a fait passer pour sien une amie, Mme de Villeron. Plus tard, dans une auberge des Pyrénées, Gisèle se lie avec un inconnu beau et hardi, Daniel Trasis. Mme de Villeron veut entraîner Gisèle loin de cette tentation, mais, la veille de leur départ, Gisèle rejoint Daniel dans sa chambre et se donne à lui. Derrière la porte, Mme de Villeron guette et attend : quand Gisèle sort, elle la recouvre de son manteau et l'entraîne.
Gisèle regagne le toit paternel et Daniel rentre à Paris. Mais Daniel veut revoir Gisèle et il la surprend à l'église du village, lorsqu'elle vient de communier. Ici, c'est la grâce qui triomphera : Daniel s'en ira sans avoir parlé à Gisèle. Celle-ci est-elle sauvée ?
La peinture du désir qu'on trouve dans le Fleuve de feu est admirable : François Mauriac a des mouvements de phrase qui dégagent le trouble sensuel qu'il veut analyser, et son héroïne est d'une vérité inoubliable.