Louis Nucéra suit à la trace le révolutionnaire Gérard Tilleu, ivre d'absolu mais sans illusions. On le verra aux prises avec un fils qui cache son désarroi sous un masque d'insolence, dans l'espoir de donner force à ses faiblesses. Il lui apparaîtra bientôt que pour ce fils, il représente les dogmes, l'ordre établi : ce que l'auteur combat à l'image du personnage Gérard Tilleu mais avec un scepticisme déchiré. A quoi sert donc la tendresse si elle ne comble pas le fossé entre les êtres ? A quoi sert la lutte de Gérard Tilleu ? Une profonde mélancolie se dégage de ce livre dont le narrateur s'efforce, tel un greffier, de ne rien perdre de ce qu'il entend en lui, et autour de lui...