« Je vous parle d’un endroit secret où les enfants perdus ne grandiront jamais : le Pays de Nulle part.
Je vous parle de l’une d’entre eux, petite fille morte à quinze jours.
Je vous parle d’une mère qui veut “réussir son deuil”, à défaut d’avoir “réussi son enfant”.
Je vous parle de toutes ces mères au ventre vide.
Je vous parle de la mère de Peter Pan, qui un jour ferma sa fenêtre, le condamnant à rester dans Neverland, et de Stéphanie Verlaine, qui conserva chez elle ses fœtus dans des bocaux de verre.
Je vous parle de la honte et de la douleur des mères.
Je vous parle de l’une d’entre elles. Parce que c’est apaisant, la fiction d’une autre.
Et pour me convaincre que je ne suis pas elle. » D.B
Déclaration d’amour et anti-manuel de deuil, Le Pays de Nulle part est un texte très personnel dont Doan Bui entama l’écriture il y a plus de dix ans. Un roman bouleversant où le tragique côtoie le rire, où l’intime dit l’universel. Un magnifique hommage à la ténacité des mères, et aux enfants trop tôt disparus.
Je vous parle de l’une d’entre eux, petite fille morte à quinze jours.
Je vous parle d’une mère qui veut “réussir son deuil”, à défaut d’avoir “réussi son enfant”.
Je vous parle de toutes ces mères au ventre vide.
Je vous parle de la mère de Peter Pan, qui un jour ferma sa fenêtre, le condamnant à rester dans Neverland, et de Stéphanie Verlaine, qui conserva chez elle ses fœtus dans des bocaux de verre.
Je vous parle de la honte et de la douleur des mères.
Je vous parle de l’une d’entre elles. Parce que c’est apaisant, la fiction d’une autre.
Et pour me convaincre que je ne suis pas elle. » D.B
Déclaration d’amour et anti-manuel de deuil, Le Pays de Nulle part est un texte très personnel dont Doan Bui entama l’écriture il y a plus de dix ans. Un roman bouleversant où le tragique côtoie le rire, où l’intime dit l’universel. Un magnifique hommage à la ténacité des mères, et aux enfants trop tôt disparus.