L’« affaire des diamants » ! Qui ne se souvient de ce scandale politique qui a agité la Cinquième République de Giscard d’Estaing, et a marqué pour celui-ci le début de sa fin ? Sans qu’il y soit jamais nommé autrement que « le Président », il est l’objet de toute la stupéfaction, de toutes les spéculations, de toutes les interrogations dans ce roman satirique et brillant. Tout Paris bruit dans le silence. Accusé par la presse d’avoir accepté des diamants de la part d’un dictateur africain, le Président se réfugie dans un silence offensé. Il va se taire pendant quarante-neuf jours.
Et pendant ces quarante-neuf jours a lieu la ronde des personnages que Pauline Dreyfus convoque en maîtresse de cérémonie impitoyable et moqueuse : une immigrée portugaise, un night-clubber, un dissident russe, une journaliste espérant la gloire, un chef du protocole de l’Elysée atterré, un châtelain ruiné, un chômeur pilier de bar, une militante féministe, un inspecteur des Renseignements généraux, sont à leur façon bousculés en ce singulier automne politique. Le pouvoir se désincarne, les forces de la dérision s’agitent. C’est peut-être là, pour la première fois, qu’on les a vu apparaître sous la Cinquième République. Les diamants sont un de ces prétextes comme savent en trouver les dieux pour bousculer les destins.
Le jour où le Président se décide à s’expliquer, tous les protagonistes de cette histoire sont devant leur poste de télévision. Depuis le temps qu’ils attendaient des explications ! Les auront-ils ? Tout le talent de Pauline Dreyfus pour les comédies sociales, qui ne sont pas sans tragique, éclate dans ce roman.
Et pendant ces quarante-neuf jours a lieu la ronde des personnages que Pauline Dreyfus convoque en maîtresse de cérémonie impitoyable et moqueuse : une immigrée portugaise, un night-clubber, un dissident russe, une journaliste espérant la gloire, un chef du protocole de l’Elysée atterré, un châtelain ruiné, un chômeur pilier de bar, une militante féministe, un inspecteur des Renseignements généraux, sont à leur façon bousculés en ce singulier automne politique. Le pouvoir se désincarne, les forces de la dérision s’agitent. C’est peut-être là, pour la première fois, qu’on les a vu apparaître sous la Cinquième République. Les diamants sont un de ces prétextes comme savent en trouver les dieux pour bousculer les destins.
Le jour où le Président se décide à s’expliquer, tous les protagonistes de cette histoire sont devant leur poste de télévision. Depuis le temps qu’ils attendaient des explications ! Les auront-ils ? Tout le talent de Pauline Dreyfus pour les comédies sociales, qui ne sont pas sans tragique, éclate dans ce roman.