Cinquante ans après la Révolution sexuelle, voici venu le temps de la « cancel culture », du « politiquement correct » et du nouveau puritanisme. Où en est la liberté ? Et le sexe, chaque jour condamné ? David Haziza dénonce ce véritable procès fait à la chair, un mouvement qui transcende les idéologies et privilégie le neutre sous toutes ses formes.
La neutralité, c’est l’indifférenciation sexuelle que l’on veut substituer à l’érotisme. C’est aussi la place grandissante des machines et des écrans. Et l’élevage industriel, aussi sordide que l’utopie du véganisme, qui prétend sauver la planète en coupant l’homme de ses racines animales. Ou encore la conception notariale que nous prétendons désormais avoir du consentement amoureux.
Et si ce qui manquait à notre époque était l’acceptation de la violence ? Sans la confondre avec la brutalité ou la cruauté, une erreur trop fréquente qui ne laisse d’autre choix que l’asepsie ou la sauvagerie.
Le procès de la chair renvoie dos à dos les bonnes âmes de droite et de gauche. Au féminisme normatif et notarial, il oppose les sorcières et les déesses. A la transsexualité, il préfère la subversion androgyne, qui travaille la culture de siècle en siècle. Il incite à renouer avec le mythique et le sacré, pour embrasser à nouveau l’humanité comme vie animale et animée – et non comme machine.
Dans cet essai brillant, à rebours sans être antimoderne, David Haziza nous fait voyager en compagnie de quelques héros artistiques et littéraires, de Botticelli à Romain Gary, en passant par Rabelais, René Char et Camille Paglia. Ou comment réconcilier la modernité avec le désir, le corps, la vie. Galvanisant et totalement original.
La neutralité, c’est l’indifférenciation sexuelle que l’on veut substituer à l’érotisme. C’est aussi la place grandissante des machines et des écrans. Et l’élevage industriel, aussi sordide que l’utopie du véganisme, qui prétend sauver la planète en coupant l’homme de ses racines animales. Ou encore la conception notariale que nous prétendons désormais avoir du consentement amoureux.
Et si ce qui manquait à notre époque était l’acceptation de la violence ? Sans la confondre avec la brutalité ou la cruauté, une erreur trop fréquente qui ne laisse d’autre choix que l’asepsie ou la sauvagerie.
Le procès de la chair renvoie dos à dos les bonnes âmes de droite et de gauche. Au féminisme normatif et notarial, il oppose les sorcières et les déesses. A la transsexualité, il préfère la subversion androgyne, qui travaille la culture de siècle en siècle. Il incite à renouer avec le mythique et le sacré, pour embrasser à nouveau l’humanité comme vie animale et animée – et non comme machine.
Dans cet essai brillant, à rebours sans être antimoderne, David Haziza nous fait voyager en compagnie de quelques héros artistiques et littéraires, de Botticelli à Romain Gary, en passant par Rabelais, René Char et Camille Paglia. Ou comment réconcilier la modernité avec le désir, le corps, la vie. Galvanisant et totalement original.