Comment, et pourquoi, les "immigrés" sont-ils devenus le prétexte d'un débat franco-français sans précédent ? Que s'est-il donc passé, dans ce pays, pour qu'une simple question d'intégration de populations d'origines différentes engendre des comportements si démagogiques, des frayeurs si irrationnelles ? L'enjeu est de taille : veut-on que la France de demain ne soit qu'un tissu de "communautés" qui se surveillent, qui se haïssent et qui s'excluent ? Ou bien veut-on que ce pays - qui offrit au monde la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen - demeure fidèle à sa tradition universitaire ?