Un hôtel borgne, dans le quartier du Marais, à Paris. Nous sommes en 1940, à la veille de l'Occupation. Les ministères évacuent leurs archives. Rouen brûle. Amiens est en ruine. Devant le comptoir du bistro attenant à l'hôtel Marquise, on échange des bobards, tandis que les filles continuent leur ronde sur le trottoir. Et les personnages défilent. Demain ils vont se disperser sur les chemins de l'exode. Ce sont les pensionnaires de l'hôtel. Il y a là, autour d'Anselme Flotte, le propriétaire du bistrot, un bougnat, Augustin Charras et sa fille Angèle, un réfugié russe, le docteur Ardatov, un révolutionnaire espagnol, Pepe Ortiga, le courtier Mortiz Silberstien. Ils partiront ensemble. {Les Derniers Temps} sont les ultimes instants de liberté, d'une certaine façon de penser et de vivre. Thème humain dont Paris est le symbole. De ce Paris, à la veille et au début de l'Occupation, il trace d'amples tableaux où passent, s'agitent, vivent des personnages remarquablement observés...