Mikis Théodorakis c'est des milliers de fans d'un bout à l'autre de l'Europe. C'est Bob Dylan, Joan Baez et les Beatles à la fois. C'est la culture grecque dans sa forme la plus achevée, la culture dans la vie, la culture populaire. Barde des temps modernes, héraut d'une révolution culturelle inouïe, il dit depuis vingt ans les souffrances et les joies de son pays.
Car Mikis Théodorakis c'est aussi la résistance aux colonels, la gauche grecque dans son ensemble, l'espoir au fond des geôles fascistes. C'est les millions de révolutionnaires, de maquisards, d'insurgés qui entonnaient ses chansons jusqu'aux pelotons d'exécution. C'est lui qui, lycéen encore, composa l'hymne national de la résistance. Musicien militant, revenu tel Ulysse à la Grèce, sa Pénélope, pour l'enlever aux prétendants, hommes politiques de droite et de gauche qui espéraient la lui ravir, - il publie aujourd'hui le récit de ses combats.
Car Mikis Théodorakis c'est aussi la résistance aux colonels, la gauche grecque dans son ensemble, l'espoir au fond des geôles fascistes. C'est les millions de révolutionnaires, de maquisards, d'insurgés qui entonnaient ses chansons jusqu'aux pelotons d'exécution. C'est lui qui, lycéen encore, composa l'hymne national de la résistance. Musicien militant, revenu tel Ulysse à la Grèce, sa Pénélope, pour l'enlever aux prétendants, hommes politiques de droite et de gauche qui espéraient la lui ravir, - il publie aujourd'hui le récit de ses combats.