Deuxième volume des mémoires de la duchesse de Gramont, Les Marronniers en fleurs a paru, pour la première fois, aux éditions Grasset en 1929. Après avoir raconté son enfance dans Au temps des équipages (Cahiers Rouges 2017), Elisabeth de Gramont revient sur les débuts de sa vie d’adulte, et les personnalités qui l’ont marquée. Des souverains illustres, dont elle dessine un portrait truculent : le prince de Galles, qui deviendra Edouard VII d’Angleterre, la comtesse de Chambord, veuve du dernier prétendant à la couronne de France, l’empereur de Russie Nicolas II ; des artistes, à propos de qui elle raconte des anecdotes révélatrices : Marcel Proust, Edgar Degas, Auguste Rodin ; des célébrités mondaines, dont elle rapporte les plus beaux traits d’esprit : Boni de Castellane, la duchesse de Rohan, et tant d’autres de ces oiseaux de luxe d’une cage aujourd’hui disparue.
Témoignage de première main sur les figures politiques et artistiques de la vie parisienne avant la grande crise de 29, Les Marronniers en fleurs est un livre merveilleux sur l’avènement de la modernité. Vibrant d’intelligence et d’acuité, voici une œuvre où, « entre les dîner, les bals, le théâtre, les soupers et les réunions de plein air », se révèle « l’effervescence de la jeunesse, la joie animale de vie » d’une des plus grandes mémorialistes françaises.
Témoignage de première main sur les figures politiques et artistiques de la vie parisienne avant la grande crise de 29, Les Marronniers en fleurs est un livre merveilleux sur l’avènement de la modernité. Vibrant d’intelligence et d’acuité, voici une œuvre où, « entre les dîner, les bals, le théâtre, les soupers et les réunions de plein air », se révèle « l’effervescence de la jeunesse, la joie animale de vie » d’une des plus grandes mémorialistes françaises.