Voici le roman vécu d’une communion des âmes et des corps, d’un amour clandestin, insulaire, cérébral et tragique puisqu’il s’interrompt brutalement par la mort de la femme aimée, sur une plage, après qu’elle a porté secours à un enfant qui se noyait.
Une brûlante et poignante valse à quatre temps, ou une symphonie en quatre saisons : l’idylle, l’amour, les retrouvailles, puis l’absence. Une passion de sept années, saisie sur le vif de quatre carnets de voyages effectués sur les pas de Lou Andréas Salomé. Avec Nietzsche à Sils Maria, avec Rilke à Duino, avec Dostoievski à Saint Petersbourg, puis dans le brutal désert des années de deuil, quand le narrateur tente de comprendre la tragédie qu’il vit, ce « Nous » qu’elle et lui furent, et comment tout ce à quoi ils ont voulu échapper a fini par les rattraper.
Le narrateur déchiffre l’énigme de ce qui l’attache à cette femme déjà plusieurs fois mariée, déjà plusieurs fois mère, lourde de ses secrets et de ceux des patients qu’elle analyse ; de ce qui l’en a détaché ; de ce qui les a fait se retrouver. L’énigme d’une femme complexe, aux prises avec ses contradictions, ambivalente quant à son époque si peu freudienne ou le milieu intellectuel qui est le sien, une femme éperdue de liberté qui pressentait sa fin prochaine.
Le narrateur ne s’épargne pas et traque les signes qu’il n’a pas su lire, les indices de la mort qui la travaillait avant de l’emporter. La vie qui se prolonge après qu’elle s’est éteinte. La clandestinité qui se retourne en occultation quand personne ne veut plus vous savoir veuf, puisque c’est à la famille officielle que va la compassion.
Point de pensée magique ici : dans un style étincelant, une tentative d’élucidation au scalpel du mystère d’une relation magnifique, de l’amour buissonnier, d’une longue conversation que la mort interrompt mais que la littérature poursuit à l’infini.
Une brûlante et poignante valse à quatre temps, ou une symphonie en quatre saisons : l’idylle, l’amour, les retrouvailles, puis l’absence. Une passion de sept années, saisie sur le vif de quatre carnets de voyages effectués sur les pas de Lou Andréas Salomé. Avec Nietzsche à Sils Maria, avec Rilke à Duino, avec Dostoievski à Saint Petersbourg, puis dans le brutal désert des années de deuil, quand le narrateur tente de comprendre la tragédie qu’il vit, ce « Nous » qu’elle et lui furent, et comment tout ce à quoi ils ont voulu échapper a fini par les rattraper.
Le narrateur déchiffre l’énigme de ce qui l’attache à cette femme déjà plusieurs fois mariée, déjà plusieurs fois mère, lourde de ses secrets et de ceux des patients qu’elle analyse ; de ce qui l’en a détaché ; de ce qui les a fait se retrouver. L’énigme d’une femme complexe, aux prises avec ses contradictions, ambivalente quant à son époque si peu freudienne ou le milieu intellectuel qui est le sien, une femme éperdue de liberté qui pressentait sa fin prochaine.
Le narrateur ne s’épargne pas et traque les signes qu’il n’a pas su lire, les indices de la mort qui la travaillait avant de l’emporter. La vie qui se prolonge après qu’elle s’est éteinte. La clandestinité qui se retourne en occultation quand personne ne veut plus vous savoir veuf, puisque c’est à la famille officielle que va la compassion.
Point de pensée magique ici : dans un style étincelant, une tentative d’élucidation au scalpel du mystère d’une relation magnifique, de l’amour buissonnier, d’une longue conversation que la mort interrompt mais que la littérature poursuit à l’infini.