Un certain été, la guerre flambe soudain, comme un incendie. Partis pour les vacances (elle est touriste, il est accompagnateur d'excursions), Laure et Wadeck se retrouvent en plein conflit, du jour au lendemain. Au lieu de regagner la France, avec leurs compagnons, mus par un besoin plus fort qu'eux - auquel se mêle peut-être déjà une commune attirance -, ils décident de rester sur place, et de participer à cette guerre, à leur façon.
À bord d'un command-car, ils traversent le désert, un peu au hasard, et ne tardent pas à gagner sans le savoir la zone des opérations. Dans un hôpital de fortune où ils ont échoué, un officier leur confie la garde d'un prisonnier " ennemi ". Ce petit général, qui baragouine le français, va retourner la situation en sa faveur ; il lui suffit de sortir de sa poche un petit pistolet...
Commence alors une étrange aventure qui conduit le trio, par les pistes qui sillonnent la pierraille, jusqu'à un monastère perché dans les montagnes, îlot de paix à l'écart du monde. Le général disparaît. La guerre se termine. Laure et Wadeck reviennent à leur point de départ. C'est un bref amour qui " n'a pas pris ". Et la parenthèse se referme.
Mais il a suffi de ces quelques jours pour modifier leurs deux destins. De retour à Paris, Laure ne pourra pas se résigner à la médiocrité d'une existence trop quotidienne. Il lui faudra go-ter à nouveau le silence envo-tant du monastère perdu dans ses solitudes, persuadée que Wadeck, un jour, viendra l'y rejoindre.
Celui-ci, qui est entré au service d'un archéologue anglais dont la mission paraît assez mystérieuse, aura l'occasion de revoir le général, et plus tard de lui sauver la vie, en sacrifiant peut-être la sienne. Quand on s'abandonne au sort, et à ses surprises, tout est possible, même les miracles.
Roman d'amour, mais singulier, car il s'agit d'un amour qui ne s'accomplit jamais tout à fait que dans l'imaginaire, roman d'aventures aussi, mais dont les multiples péripéties relèvent autant du suspense que de la poésie, Les Statues de sable reflètent à merveille l'attachante personnalité de Jean-Noël Gurgand.
Les admirateurs d'Israéliennes y retrouveront ce lyrisme inspiré, cet ocre du désert sur le bleu du ciel, ce frémissement de personnages insolites, passionnés et vrais, et puis l'immensité de ces grands espaces où tempête au loin, dans un vent de sable, le souffle d'une épopée.
À bord d'un command-car, ils traversent le désert, un peu au hasard, et ne tardent pas à gagner sans le savoir la zone des opérations. Dans un hôpital de fortune où ils ont échoué, un officier leur confie la garde d'un prisonnier " ennemi ". Ce petit général, qui baragouine le français, va retourner la situation en sa faveur ; il lui suffit de sortir de sa poche un petit pistolet...
Commence alors une étrange aventure qui conduit le trio, par les pistes qui sillonnent la pierraille, jusqu'à un monastère perché dans les montagnes, îlot de paix à l'écart du monde. Le général disparaît. La guerre se termine. Laure et Wadeck reviennent à leur point de départ. C'est un bref amour qui " n'a pas pris ". Et la parenthèse se referme.
Mais il a suffi de ces quelques jours pour modifier leurs deux destins. De retour à Paris, Laure ne pourra pas se résigner à la médiocrité d'une existence trop quotidienne. Il lui faudra go-ter à nouveau le silence envo-tant du monastère perdu dans ses solitudes, persuadée que Wadeck, un jour, viendra l'y rejoindre.
Celui-ci, qui est entré au service d'un archéologue anglais dont la mission paraît assez mystérieuse, aura l'occasion de revoir le général, et plus tard de lui sauver la vie, en sacrifiant peut-être la sienne. Quand on s'abandonne au sort, et à ses surprises, tout est possible, même les miracles.
Roman d'amour, mais singulier, car il s'agit d'un amour qui ne s'accomplit jamais tout à fait que dans l'imaginaire, roman d'aventures aussi, mais dont les multiples péripéties relèvent autant du suspense que de la poésie, Les Statues de sable reflètent à merveille l'attachante personnalité de Jean-Noël Gurgand.
Les admirateurs d'Israéliennes y retrouveront ce lyrisme inspiré, cet ocre du désert sur le bleu du ciel, ce frémissement de personnages insolites, passionnés et vrais, et puis l'immensité de ces grands espaces où tempête au loin, dans un vent de sable, le souffle d'une épopée.