Jeté dans le double vacarme de l'Histoire et de son coeur, David entreprend d'écrire, pour Alain, un récit complet de sa vie. Il fixera pour eux les péripéties de leur amour, mêlées de près à ces événements de 68 qui ont bouleversé, plus profondément qu'on ne croit, les moeurs. Mais d'abord il parlera de son enfance, de sa jeunesse, d'une époque à la fois si proche et si lointaine, qu'entre deux générations il semble que plusieurs siècles se soient écoulés.
Alain, le bel enfant de mai, le cavalier ombrageux à la moto rouge, d'une chiquenaude a rejeté sa famille et son éducation. Rien de tel pour David, de quinze ans son aîné. Adolescent, il a découvert dans la honte et l'angoisse que ses go-ts faisaient de lui un réprouvé. Apaisé en un premier temps par les conseils indulgents d'un ami psychanalyste, puis, sous des influences plus toniques, refusant d'être traité comme un " cas ", on le suit dans toutes les étapes de ce chemin libérateur, qui va des " étoiles roses " exterminées par Hitler aux communautés à ciel ouvert de San Francisco, du peuple silencieux des maudits aux dissidents conscients de leurs droits, des misogynes victimes de préjugés bibliques aux alliés naturels de la cause féminine.
Roman audacieux, encore jamais tenté, où, de 1943 à 1978, de l'Occupation à nos jours, de Paris à la province, de la France à l'Amérique, du Tiers Monde à la Hollande, l'auteur a peint la fresque la plus téméraire de notre temps. Garçons et filles par dizaines se croisent dans cette Nocturne Comédie de nos moeurs, aussi chatoyante, aussi allègrement séditieuse et ironiquement contestataire que le carnaval napolitain de Porporino. À la fois procès d'une civilisation entière, et hymne d'amour, L'Étoile rose éclaire d'une généreuse lumière tous les ghettos de nos nuits.
Membre du Comité de Lecture des éditions Grasset depuis 1958, Dominique Fernandez est agrégé d'italien, titulaire d'une chaire de littérature et Civilisation italienne à l'Université de Rennes, critique littéraire à L'Express.
Alain, le bel enfant de mai, le cavalier ombrageux à la moto rouge, d'une chiquenaude a rejeté sa famille et son éducation. Rien de tel pour David, de quinze ans son aîné. Adolescent, il a découvert dans la honte et l'angoisse que ses go-ts faisaient de lui un réprouvé. Apaisé en un premier temps par les conseils indulgents d'un ami psychanalyste, puis, sous des influences plus toniques, refusant d'être traité comme un " cas ", on le suit dans toutes les étapes de ce chemin libérateur, qui va des " étoiles roses " exterminées par Hitler aux communautés à ciel ouvert de San Francisco, du peuple silencieux des maudits aux dissidents conscients de leurs droits, des misogynes victimes de préjugés bibliques aux alliés naturels de la cause féminine.
Roman audacieux, encore jamais tenté, où, de 1943 à 1978, de l'Occupation à nos jours, de Paris à la province, de la France à l'Amérique, du Tiers Monde à la Hollande, l'auteur a peint la fresque la plus téméraire de notre temps. Garçons et filles par dizaines se croisent dans cette Nocturne Comédie de nos moeurs, aussi chatoyante, aussi allègrement séditieuse et ironiquement contestataire que le carnaval napolitain de Porporino. À la fois procès d'une civilisation entière, et hymne d'amour, L'Étoile rose éclaire d'une généreuse lumière tous les ghettos de nos nuits.
Membre du Comité de Lecture des éditions Grasset depuis 1958, Dominique Fernandez est agrégé d'italien, titulaire d'une chaire de littérature et Civilisation italienne à l'Université de Rennes, critique littéraire à L'Express.