Ce roman est le premier volume du diptyque « L’homme de trop », sous-titré L’arc-en ciel interdit.
Cette somme romanesque peut se lire comme le pendant du célèbre roman L’étoile rose (Grasset, 1978, réédité en 2012 en CR) puisqu’elle interroge la question gay aujourd'hui, après l'adoption du mariage pour tous.
Lucas Fabert est un photographe de 64 ans. Dans sa jeunesse, il se sentait un paria ; aujourd'hui, il constate, avec des sentiments mêlés, l'insouciance des jeunes homos complètement libérés, complètement intégrés. S'il se réjouit du progrès des mœurs qui leur a apporté le bonheur, il se demande s'ils n'ont pas perdu la force de contestation qui était autrefois la contrepartie glorieuse de leur angoissante marginalité : en un mot, s'ils ne se sont pas embourgeoisés. Jadis "homme de trop" parce qu'il faisait partie de la minorité exclue, il reste "homme de trop" par son refus d'abolir ce qui faisait sa différence, de se banaliser, de se fondre dans le conformisme ambiant.
Dans ce premier tome, Lucas se confie à ses jeunes amis oublieux du passé et ne comprenant pas ses réticences à l’idée que le droit à la différence se soit transmué en devoir de ressemblance. Il leur raconte ce que furent son adolescence, son éducation sentimentale et les épisodes marquants de sa vie jusqu'à la libération des mœurs des années 70. Dans le second volume, sous-titré "La liberté trahie" (à paraître en mars 2022), il évoquera les péripéties de la campagne pour le mariage pour tous et s'interrogera sur les conséquences de la victoire remportée.
Une comédie humaine qui nous fait traverser un demi-siècle d’histoire de France à la boussole de l’homosexualité, une histoire des mœurs romancée qui déborde de personnages et regorge d’événements.
Cette somme romanesque peut se lire comme le pendant du célèbre roman L’étoile rose (Grasset, 1978, réédité en 2012 en CR) puisqu’elle interroge la question gay aujourd'hui, après l'adoption du mariage pour tous.
Lucas Fabert est un photographe de 64 ans. Dans sa jeunesse, il se sentait un paria ; aujourd'hui, il constate, avec des sentiments mêlés, l'insouciance des jeunes homos complètement libérés, complètement intégrés. S'il se réjouit du progrès des mœurs qui leur a apporté le bonheur, il se demande s'ils n'ont pas perdu la force de contestation qui était autrefois la contrepartie glorieuse de leur angoissante marginalité : en un mot, s'ils ne se sont pas embourgeoisés. Jadis "homme de trop" parce qu'il faisait partie de la minorité exclue, il reste "homme de trop" par son refus d'abolir ce qui faisait sa différence, de se banaliser, de se fondre dans le conformisme ambiant.
Dans ce premier tome, Lucas se confie à ses jeunes amis oublieux du passé et ne comprenant pas ses réticences à l’idée que le droit à la différence se soit transmué en devoir de ressemblance. Il leur raconte ce que furent son adolescence, son éducation sentimentale et les épisodes marquants de sa vie jusqu'à la libération des mœurs des années 70. Dans le second volume, sous-titré "La liberté trahie" (à paraître en mars 2022), il évoquera les péripéties de la campagne pour le mariage pour tous et s'interrogera sur les conséquences de la victoire remportée.
Une comédie humaine qui nous fait traverser un demi-siècle d’histoire de France à la boussole de l’homosexualité, une histoire des mœurs romancée qui déborde de personnages et regorge d’événements.