Journaliste hippique et écrivain raté, Philippe Waxman signe des livres de commande sous le pseudonyme de Ribot, pur-sang légendaire des années 50, invaincu en course. Son éditeur lui confie une mission délicate : obtenir un texte de François Rongières, sommité littéraire et amateur de chevaux, auquel Waxman a voué un culte dans sa jeunesse. Rongières a débuté dans la mouvance du Nouveau roman avant de remporter le prix Goncourt et de manquer le Nobel. Figure d’un autre temps, misanthrope et taiseux, il vit désormais retiré à la campagne, protégé par sa jeune épouse, Elisabeth.
Défi relevé par le journaliste, auquel ce retour dans le passé n’est pas pour déplaire. Encore moins lorsqu’il découvre que la femme de Rongières n’est autre que son amour de jeunesse, Elisabeth Vuibert, rencontrée sur les bancs de la Sorbonne. Mais la propriété des Rongières abrite aussi Tiffany, jeune lady solitaire et sauvage, éprise de chevaux, et singulièrement de sa jument Litote...
Les victoires du pur-sang Ribot sont l'opposé des défaites de Waxman, jamais en prise sur la réalité, spectateur de l'existence des autres. Réussira-t-il, enfin, à entrer dans le coeur de la vie ? Ou bien devra-t-il se contenter, toujours, de l'idée de l'amour ? “L'idée du chemin finit par remplacer le chemin. Et l'idée de l'amour remplace l'amour”.
Avec délicatesse et mordant, Mark Greene livre ici un grand roman sur l'amertume (celle de Waxman mais aussi celle de Rongières, ressassant son échec au Nobel) et la nécessité d'agir, de prendre les devants, avant qu'il ne soit trop tard.
Défi relevé par le journaliste, auquel ce retour dans le passé n’est pas pour déplaire. Encore moins lorsqu’il découvre que la femme de Rongières n’est autre que son amour de jeunesse, Elisabeth Vuibert, rencontrée sur les bancs de la Sorbonne. Mais la propriété des Rongières abrite aussi Tiffany, jeune lady solitaire et sauvage, éprise de chevaux, et singulièrement de sa jument Litote...
Les victoires du pur-sang Ribot sont l'opposé des défaites de Waxman, jamais en prise sur la réalité, spectateur de l'existence des autres. Réussira-t-il, enfin, à entrer dans le coeur de la vie ? Ou bien devra-t-il se contenter, toujours, de l'idée de l'amour ? “L'idée du chemin finit par remplacer le chemin. Et l'idée de l'amour remplace l'amour”.
Avec délicatesse et mordant, Mark Greene livre ici un grand roman sur l'amertume (celle de Waxman mais aussi celle de Rongières, ressassant son échec au Nobel) et la nécessité d'agir, de prendre les devants, avant qu'il ne soit trop tard.