Roman délirant, l'Opéra du monde (1947) remonte la chaîne cosmogonique, métaphorique, de l'univers et croise l'un de ses plus brillants avatars: l'Homme. Empruntant à la mythologie, l'histoire, la géographie, la botanique, la chimie et la poudre des jours, il fait déborder le lit des phrases en neuf chants épiques, qui relèvent de ce que l'on pourrait nommer le "baroque automatique".