Ces mémoires commencent à la fin du siècle dernier en Europe de l'Est, là où naît David Ben Gourion.
Celui-ci se voue dès son plus jeune âge au sionisme. Il décide de ne parler qu'hébreu et de s'installer en Palestine, alors province oubliée de l'Empire ottoman. Après avoir travaillé la terre en Galilée, il devient militant socialiste et ses camarades l'envoient étudier le droit à Constantinople. Au cours de la Première Guerre mondiale, les autorités turques l'expulsent avec son ami Ben Zvi, qui deviendra président de l'État d'Israël.
Réfugiés aux États-Unis, Ben Gourion et Ben Zvi organisent après la Déclaration Balfour (1917), des bataillons de volontaires juifs qui combattront en Palestine aux côtés des troupes anglaises du général Allenby.
Dans la Palestine sous mandat britannique, Ben Gourion devient secrétaire général de la centrale syndicale Histadrouth ; il poursuit également ses activités socialistes et sionistes aussi bien dans le pays qu'à l'étranger, affrontant la crise économique comme les émeutes arabes.
Vers 1930, le conflit palestinien se trouve posé en termes contemporains - la Société des Nations et la Grande-Bretagne, puissance mandataire, hésitent entre les revendications juives et les revendications arabes. Dans le même temps, la position de Ben Gourion s'est affirmée. Ayant constitué une coalition dont son parti forme l'ossature (et qui s'est maintenue jusqu'à nos jours), il suscite l'enthousiasme des foules lors des élections au Congrès sionistes de 1933.
L'année même ou Hitler prend le pouvoir en Allemagne, Ben Gourion mène son parti à la victoire après une campagne électorale épuisante à travers l'Europe. Dominant avec ses amis l'Organisation sioniste, il assume à Jérusalem des responsabilités de premier plan (il les assumera pendant trente ans, entouré des mêmes amis) au moment où s'ouvre la crise internationale qui conduira directement à la Seconde Guerre mondiale.
Des mémoires passionnants certes - sans lesquelles on ne pourra connaître l'histoire de la création d'Israël, des luttes entre les différents partis pour l'accession au pouvoir - mais aussi un document humain, étonnant et émouvant. Ben Gourion n'est jamais mieux décrit que dans ses propres lettres à sa famille qui reflètent tour à tour ses joies et ses désillusions dans cette entreprise à laquelle il consacra sa vie.
Celui-ci se voue dès son plus jeune âge au sionisme. Il décide de ne parler qu'hébreu et de s'installer en Palestine, alors province oubliée de l'Empire ottoman. Après avoir travaillé la terre en Galilée, il devient militant socialiste et ses camarades l'envoient étudier le droit à Constantinople. Au cours de la Première Guerre mondiale, les autorités turques l'expulsent avec son ami Ben Zvi, qui deviendra président de l'État d'Israël.
Réfugiés aux États-Unis, Ben Gourion et Ben Zvi organisent après la Déclaration Balfour (1917), des bataillons de volontaires juifs qui combattront en Palestine aux côtés des troupes anglaises du général Allenby.
Dans la Palestine sous mandat britannique, Ben Gourion devient secrétaire général de la centrale syndicale Histadrouth ; il poursuit également ses activités socialistes et sionistes aussi bien dans le pays qu'à l'étranger, affrontant la crise économique comme les émeutes arabes.
Vers 1930, le conflit palestinien se trouve posé en termes contemporains - la Société des Nations et la Grande-Bretagne, puissance mandataire, hésitent entre les revendications juives et les revendications arabes. Dans le même temps, la position de Ben Gourion s'est affirmée. Ayant constitué une coalition dont son parti forme l'ossature (et qui s'est maintenue jusqu'à nos jours), il suscite l'enthousiasme des foules lors des élections au Congrès sionistes de 1933.
L'année même ou Hitler prend le pouvoir en Allemagne, Ben Gourion mène son parti à la victoire après une campagne électorale épuisante à travers l'Europe. Dominant avec ses amis l'Organisation sioniste, il assume à Jérusalem des responsabilités de premier plan (il les assumera pendant trente ans, entouré des mêmes amis) au moment où s'ouvre la crise internationale qui conduira directement à la Seconde Guerre mondiale.
Des mémoires passionnants certes - sans lesquelles on ne pourra connaître l'histoire de la création d'Israël, des luttes entre les différents partis pour l'accession au pouvoir - mais aussi un document humain, étonnant et émouvant. Ben Gourion n'est jamais mieux décrit que dans ses propres lettres à sa famille qui reflètent tour à tour ses joies et ses désillusions dans cette entreprise à laquelle il consacra sa vie.