Devant un collage de Max Ernst, Morgane envoûte Vincent comme la fée des contes, son ancienne homonyme, asservissait ses amants. Et l'amant, fou d'images, de poèmes et de désirs, n'est que trop tôt fasciné par le spectacle de cette femme ouverte... D'ailleurs Vincent regarde-t-il Morgane Wagner, ou se condamne-t-il à fixer en elle la Méduse mythique et charnelle, la bête enfouie où se perdre ? Le madrigal est vraiment devenu le jeu baroque, l'aventure d'un délire que raconte un roman où l'érotisme et l'intuition de la mort surviennent dans des pages lumineusement inspirées.