Pourquoi il faut aimer l'Amérique commence et s'achève sur les attentats du 11 septembre et les tensions entre l'Occident et le monde musulman. Dinesh D'Souza tente d'apporter une explication à ces haines tenaces et par la même occasion justifie l'engagement des Etats-Unis contre le terrorisme. Il dresse un tableau des différences culturelles entre les diverses civilisations du monde, explique ce qui « agace » les autres peuples chez les Américains et démonte une à une les critiques en cherchant à prouver que l'Amérique est, malgré ses défauts, un pays où il fait bon vivre et qui emblématise la supériorité occidentale. A ceux qui reprochent aux Etats-Unis le colonialisme et l'esclavage, Dinesh D'Souza répond que le colonialisme a profité aux descendants des colonisés meurtris (lui le premier) et que la particularité de l'Occident n'est pas d'avoir créé l'esclavage, mais de l'avoir aboli. A ceux qui accusent les Etats-Unis d'avoir volé les richesses des autres peuples, l'auteur répond que c'est l'interaction de la science, de la démocratie et du capitalisme qui a fait que l'Occident a créé et crée encore sa richesse. A ceux qui clament que le racisme freine le développement social des Afro-Américains, il répond que ces derniers devraient se tourner davantage vers l'avenir plutôt que de « ruminer » le passé et qu'ainsi, tout comme les récents immigrés, ils parviendront à se faire la place qu'ils méritent aux Etats-Unis. A ceux qui critiquent la liberté en Amérique et son manque cruel de morale, il répond que les Etats-Unis ont décidé de séparer la religion et le gouvernement, laissant à chacun le droit de vivre comme il l'entend et la liberté de déterminer ce qui est bon pour lui. Les Américains prônent l'épanouissement de soi en refusant de se conformer au consensus moral de la société, chose grave, on le comprend, pour un musulman. Le livre conclut sur la « supériorité de l'Amérique » et la légitimité de son combat, tout en reconnaissant ses failles.