« Mon père est mort deux fois. La première, il avait douze ans. C’est à ce moment qu’il a perdu son propre père, disparu à l’aube de la cinquantaine des suites d’un infarctus foudroyant. Pendant toute ma jeunesse, il m’a répété, sur un ton accusateur : "J’étais orphelin, moi ", ce qui sous-entendait une double injustice : il avait été privé de père, alors qu’à moi il était donné d’en avoir un. »
Lorsqu’il meurt, une seconde fois, vraiment alors, Dominique Fortier n’est plus une enfant. Elle est mère, écrivaine, épouse. Mais fille encore. Dans ce récit intime, écrit l’été suivant le décès de son père, elle mêle les souvenirs de cet homme taiseux, dédié aux livres, ayant pourtant choisi de ne jamais écrire, à ses propres réflexions sur la création, l’écriture et le pouvoir des mots pour prolonger la vie.
Des rives du fleuve Saint-Laurent où elle dit adieu à son père, jusqu’au bord d’une plage balayée par l’écume dans le Maine, elle nous emmène avec elle dans ses marches et confie, par fragments, avec l’extrême précision d’une dentellière et la parole d’une poète, ses pensées qui lient entre elles images (coquillages, couleurs indéfinissables du cie ou de la mer), questions (écrit-on pour guérir nos blessures ou pour les partager ? le bonheur existe-t-il ? ), voix d’autres auteurs (de Leonard Cohen, Emily Dickinson, Fernando Pessoa), confessions, et le portrait d’un père qui, dans la poésie, aimait surtout « ce qui nous met en garde que la vie est brève et la mort longue ».
Un texte étincelant de grâce et de finesse qu’on ouvre comme une boite aux trésors et dans lequel on puise savoir, beauté et espoir.
Lorsqu’il meurt, une seconde fois, vraiment alors, Dominique Fortier n’est plus une enfant. Elle est mère, écrivaine, épouse. Mais fille encore. Dans ce récit intime, écrit l’été suivant le décès de son père, elle mêle les souvenirs de cet homme taiseux, dédié aux livres, ayant pourtant choisi de ne jamais écrire, à ses propres réflexions sur la création, l’écriture et le pouvoir des mots pour prolonger la vie.
Des rives du fleuve Saint-Laurent où elle dit adieu à son père, jusqu’au bord d’une plage balayée par l’écume dans le Maine, elle nous emmène avec elle dans ses marches et confie, par fragments, avec l’extrême précision d’une dentellière et la parole d’une poète, ses pensées qui lient entre elles images (coquillages, couleurs indéfinissables du cie ou de la mer), questions (écrit-on pour guérir nos blessures ou pour les partager ? le bonheur existe-t-il ? ), voix d’autres auteurs (de Leonard Cohen, Emily Dickinson, Fernando Pessoa), confessions, et le portrait d’un père qui, dans la poésie, aimait surtout « ce qui nous met en garde que la vie est brève et la mort longue ».
Un texte étincelant de grâce et de finesse qu’on ouvre comme une boite aux trésors et dans lequel on puise savoir, beauté et espoir.