Avec ce roman, Yann Moix revient à son thème de prédilection : l’amour (et ses dépendances : la jalousie, la haine, la rivalité, la séduction, l’addiction, etc…)
Et son livre prend la forme d’un dialogue imaginaire (à la manière du Neveu de Rameau de Diderot, ou de L’idée fixe de Paul Valéry) où Yann Moix bavarde, à la terrasse d’un café, avec un ami qui tente de le consoler à la suite de sa dernière déconvenue amoureuse…
Dans un roman précédent, l’auteur avait choisi, comme incipit : « Ce que les femmes préfèrent, chez moi, c’est me quitter »…
L’inverse eut été plus exact car, dans ce livre – précisément intitulé « Rompre » -, le narrateur confesse qu’il ne peut s’empêcher de mettre un terme très prématuré à chacune de ses aventures, de les « rompre » tant il craint d’aimer et d’être aimé…
Evidemment, cette disposition mentale vient de loin : de l’enfance, de douleurs enfouies, d’humiliations passées…
Mais tout, ici, prend un aspect drolatique et fort peu psychanalytique.
Dans ce dialogue, la « rupture » sert ainsi de prétexte à une variation sur la solitude, sur la jalousie, sur l’enfer narcissique, sur la violence amoureuse.
Formules et aphorismes fusent sous la plume moixienne.
L’écrivain se reproche, au fond, de ne pas savoir aimer – les femmes, bien sûr, mais aussi, et surtout, lui-même.
Et c’est sur cette note tenue qu’il compose ce « journal d’un séducteur-destructeur ».
Et son livre prend la forme d’un dialogue imaginaire (à la manière du Neveu de Rameau de Diderot, ou de L’idée fixe de Paul Valéry) où Yann Moix bavarde, à la terrasse d’un café, avec un ami qui tente de le consoler à la suite de sa dernière déconvenue amoureuse…
Dans un roman précédent, l’auteur avait choisi, comme incipit : « Ce que les femmes préfèrent, chez moi, c’est me quitter »…
L’inverse eut été plus exact car, dans ce livre – précisément intitulé « Rompre » -, le narrateur confesse qu’il ne peut s’empêcher de mettre un terme très prématuré à chacune de ses aventures, de les « rompre » tant il craint d’aimer et d’être aimé…
Evidemment, cette disposition mentale vient de loin : de l’enfance, de douleurs enfouies, d’humiliations passées…
Mais tout, ici, prend un aspect drolatique et fort peu psychanalytique.
Dans ce dialogue, la « rupture » sert ainsi de prétexte à une variation sur la solitude, sur la jalousie, sur l’enfer narcissique, sur la violence amoureuse.
Formules et aphorismes fusent sous la plume moixienne.
L’écrivain se reproche, au fond, de ne pas savoir aimer – les femmes, bien sûr, mais aussi, et surtout, lui-même.
Et c’est sur cette note tenue qu’il compose ce « journal d’un séducteur-destructeur ».