La fin de la guerre froide a ouvert une longue période d’optimisme libéral à laquelle semble succéder une ère de repli (Brexit, élection de Donald Trump…)
Donald Trump n’est ni un accident de l’histoire ni un phénomène passager. Il est le symptôme d’une transformation profonde de la puissance américaine en crise. America First est le slogan d’une Amérique fatiguée de porter l’ordre international et qui prône désormais le rapport de force brut, le protectionnisme économique et culturel. La personnalité du président Trump masque une rétractation structurelle déjà amorcée par Barack Obama. Ce livre analyse les forces historiques, géopolitiques comme intérieures, qui ont déterminé ce changement durable. Il n’y aura pas de retour au « paradis perdu » de l’ordre ancien.
L’histoire est de retour en Europe. Le modèle qu’elle promeut – multilatéralisme et coopération – est mis à mal par la multiplication des crises, la montée des nationalismes et le retrait américain. Si l’Europe est faible, Trump pourrait bien devenir la nouvelle norme des relations internationales : une crispation nationaliste et illibérale, incarnée par les « hommes forts », de Poutine à Erdogan. Seule une Europe souveraine, capable de défendre sans naïveté ses intérêts, peut répondre à ce nouveau défi.
Donald Trump n’est ni un accident de l’histoire ni un phénomène passager. Il est le symptôme d’une transformation profonde de la puissance américaine en crise. America First est le slogan d’une Amérique fatiguée de porter l’ordre international et qui prône désormais le rapport de force brut, le protectionnisme économique et culturel. La personnalité du président Trump masque une rétractation structurelle déjà amorcée par Barack Obama. Ce livre analyse les forces historiques, géopolitiques comme intérieures, qui ont déterminé ce changement durable. Il n’y aura pas de retour au « paradis perdu » de l’ordre ancien.
L’histoire est de retour en Europe. Le modèle qu’elle promeut – multilatéralisme et coopération – est mis à mal par la multiplication des crises, la montée des nationalismes et le retrait américain. Si l’Europe est faible, Trump pourrait bien devenir la nouvelle norme des relations internationales : une crispation nationaliste et illibérale, incarnée par les « hommes forts », de Poutine à Erdogan. Seule une Europe souveraine, capable de défendre sans naïveté ses intérêts, peut répondre à ce nouveau défi.